Juba Touabi, Media365, publié le 23 janvier
En réponse aux cris racistes proférés contre le gardien de l'AC Milan, Mike Maignan, lors du récent match de Serie A, l'Udinese a été sanctionnée par la Ligue italienne : le club jouera son prochain match à huis clos.
Cet incident regrettable, qui a vu le gardien de but français et ses coéquipiers quitter le terrain, interrompant ainsi la rencontre pour cinq minutes, a été suivi d'une vague d'indignation. En réponse à cet acte répréhensible, la commission de discipline de la Ligue italienne a pris une mesure drastique : l'Udinese devra disputer un match crucial à huis clos. Cette décision, qui a suivi l'indignation collective et les appels à la justice, est une tentative de montrer que le football italien ne tolérera pas de telles abominations.
L'affaire ne s'arrête pas là. Des enquêtes minutieuses ont permis d'identifier l'un des auteurs de ces cris racistes. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ont joué un rôle crucial dans cette identification, montrant un homme de 46 ans répétant des insultes raciales. L'Udinese, prenant rapidement les devants, a identifié et banni à vie l'un des auteurs de ces cris.
Lukaku également ciblé par des cris racistes
La sanction infligée aux Friulani par la commission de discipline intervient dans un contexte de tensions croissantes autour du racisme dans le football italien. Récemment, lors du derby romain en Coupe d'Italie, des supporters de la Lazio avaient ciblé Romelu Lukaku avec des cris de singe, conduisant à la fermeture partielle du stade pour leur prochain match.
Dans un récent communiqué de presse, l'Udinese a réaffirmé son engagement contre le racisme, considérant essentiel de prendre des mesures fortes pour lutter contre la discrimination. Le club a également exprimé sa volonté de collaborer avec les autorités pour identifier les autres responsables de cet acte répréhensible.