Thomas Siniecki, Media365, publié le 27 décembre
Le mois de janvier s'annonce terrible pour Newcastle, avec trois des quatre premiers au menu. Pas le meilleur moment, alors que les résultats sont déjà en déliquescence totale.
Les temps sont bien difficiles pour Newcastle, pas épargné par les blessures, et plus dure est la chute... Il y a deux semaines, les Magpies étaient en position presque favorable pour rejoindre les huitièmes de finale de Ligue des champions, et une victoire face à l'AC Milan dans leur antre de St James' Park leur aurait d'ailleurs été suffisante pour doubler le Paris Saint-Germain. Finalement battus 2-1, les joueurs d'Eddie Howe ont même été virtuellement qualifiés au cours de cette ultime soirée européenne, lorsqu'ils menaient 1-0 (en même temps que Dortmund contre le PSG). Eliminés de toute compétition continentale, ils avaient bien réussi à se relancer face à Fulham dans la foulée en Premier League (3-0), mais ont depuis enchaîné trois revers consécutifs.
Howe : "On doit changer notre dynamique à court terme, c'est certain"
Ou plus exactement, une élimination aux tirs au but à Chelsea en League Cup (1-1, tab : 4-2), et surtout deux défaites de rang en championnat à Luton (1-0) et contre Nottingham (1-3) qui font tache, devant deux équipes du bas de tableau - Luton est même relégable. Mardi, c'est un inattendu triplé de son ancien attaquant Chris Wood, encore sur place la saison dernière, qui est venu enfoncer Newcastle et reléguer le club à la huitième place. Plus globalement, Alexander Isak et ses partenaires en sont à quatre défaites en cinq matchs de championnat, après deux autres revers cinglants début décembre à Everton (3-0) et Tottenham (4-1).
Avec Liverpool, Manchester City et Aston Villa au programme en janvier, il y a automatiquement de quoi s'inquiéter. "Ce genre de situation est toujours inconfortable, il y a beaucoup d'émotions quand on n'a pas le résultat qu'on veut", regrette le coach qui se sait forcément menacé, dans un club où les dirigeants saoudiens veulent poursuivre un projet extrêmement ambitieux. "Quand on n'est pas à notre meilleur, on se fait punir. Il y a eu beaucoup de bonnes choses en première période, mais il manquait toujours la dernière action ou la dernière passe pour mener 2-0 et c'était frustrant. On doit changer notre dynamique à court terme, c'est certain, ce sera bien de travailler ça en match comme à l'entraînement. Nous avons souffert de ne pas pouvoir assez nous entraîner et de ne pas pouvoir faire tourner." Les cadences infernales ne pardonnent pas en Angleterre.