Real Madrid : Ferland Mendy, retour en grâce

Real Madrid : Ferland Mendy, retour en grâce ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 06 mai 2024 à 20h01

Redevenu titulaire au Real Madrid, Ferland Mendy plaît à Carlo Ancelotti, qui voudrait le prolonger. En équipe de France en revanche, c'est une autre histoire...

Déjà cinq ans... Cet été, Ferland Mendy fêtera le cinquième anniversaire de son arrivée au Real Madrid. Un quinquennat fait de hauts et surtout de bas pour le joueur préformé au PSG, qui a joué au Havre et à Lyon avant de rejoindre la capitale espagnole. Où tout n'a donc pas toujours été rose pour le latéral gauche, qui s'apprête à fêter son 29e anniversaire. Lors du dernier exercice, Carlo Ancelotti lui a souvent préféré son compatriote Eduardo Camavinga. Mais il est revenu dans les bonnes grâces du technicien italien cette saison. Un « Carletto » dithyrambique à son sujet. "Quand tout va bien, c'est le meilleur arrière gauche du monde. Offensivement, il peut s'améliorer. Mais en défense, quand il est en pleine forme, c'est le meilleur latéral du monde", s'était ainsi enthousiasmé Ancelotti en début d'année.

Mendy plutôt que Davies ?

D'après Marca, ce retour en grâce devrait s'accompagner d'une prolongation de contrat, alors que son bail arrive à échéance en 2025. Et que le club merengue chercherait aussi à recruter, au même poste, Alphonso Davies, l'arrière gauche canadien du Bayern Munich. Mais l'éventuelle prolongation de Mendy pourrait donc signifier l'abandon de cette piste, toujours selon la presse locale. En attendant, Ferland Mendy va-t-il profiter de cette bonne passe pour retrouver les Bleus, lui dont la neuvième et dernière sélection remonte à septembre 2022, au Danemark ? D'autant plus que l'absence de Lucas Hernandez, gravement blessé au genou lors de Dortmund-PSG, libère une place pour l'Euro. Sauf que Didier Deschamps n'est pas forcément son plus grand fan, à en croire ses propos de l'an dernier. "Sans être méchant, le dernier épisode, en juin, n'est pas trop à son crédit : il est sélectionné le jeudi, et je suis averti une semaine après, la veille du rassemblement, qu'il ne peut pas nous rejoindre parce qu'il se fait soigner", avait déploré dans L'Equipe le sélectionneur tricolore. Qui a toutefois déjà prouvé par le passé qu'il pouvait changer d'avis.

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