Wimbledon - Cornet : "C'est parce que je sais que c'est bientôt la fin"

Wimbledon - Cornet : "C'est parce que je sais que c'est bientôt la fin"©Panoramic, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 02 juillet 2022 à 22h48

Incroyable. C'est le terme qui convient sans doute le mieux à l'état d'esprit d'Alizé Cornet, qui vient de se payer Iga Swiatek sans coup férir (6-4, 6-2) au troisième tour de Wimbledon. Une performance absolument sensationnelle.



Alizé Cornet est incrédule, et c'est presque logique : "Je n'arrive pas à croire que c'est moi qui ai brisé sa série." La Française, déjà quart-finaliste de l'Open d'Australie cette saison (son premier quart de finale en carrière lors d'un tournoi du Grand Chelem), a battu Iga Swiatek en deux sets (6-4, 6-2) alors que la n°1 mondiale restait sur 37 victoires d'affilée ! "C'est sans doute sa moins bonne surface", rappelle la 37eme joueuse au classement WTA (n°1 française). De là à faire retentir un tel coup de tonnerre... La recette, selon elle, vient de sa "manière plus détendue" d'aborder les choses pour ce qu'elle continue de considérer comme sa dernière année. Et d'autant plus "face à ce genre de joueuse, contre qui tu ne peux pas te permettre de perdre de l'énergie sur autre chose" : "Rien ne me parasite."

Cornet ne manque pas de rappeler qu'elle avait déjà battu la n°1 mondiale sur le même court n°1 il y a huit ans, en 2014. C'était alors devant Serena Williams : "C'est presque le même scénario, c'est fou. C'est là que je suis la meilleure. Je l'ai encore fait, c'est agréable de voir que je suis encore aussi forte à 32 ans." Elle assure s'amuser beaucoup plus dans cette sorte de baroud d'honneur de sa vie tennistique : "Si je joue aussi bien, c'est parce que je sais que c'est presque la fin. Je donne tout et je ne me projette pas trop. Quand je marchais vers le court, je me disais de profiter car c'était peut-être la dernière fois." Cornet a expressément réclamé de ne pas connaître sa prochaine adversaire en huitièmes de finale, toujours pour "profiter". Puisqu'elle ne lira pas cet article, on peut l'écrire : ce sera Ajla Tomljanovic.

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