1983, le sacre de Noah : Le roi de la fête (5/10)

1983, le sacre de Noah : Le roi de la fête (5/10)©Panoramic, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 22 mai 2023 à 11h15

A l'occasion du 40e anniversaire de la victoire de Yannick Noah à Roland-Garros, retrouvez, ou découvrez, les différentes facettes du dernier vainqueur français en Grand Chelem en dix épisodes. Aujourd'hui, le fêtard invétéré...

Dernier vainqueur français en Grand Chelem, à Roland-Garros en 1983, Yannick Noah était un forçat de l'entraînement, mais aussi un fêtard invétéré. Ce qui a sans doute contribué aux nombreuses blessures qui ont malheureusement jalonné sa carrière. Des fêtes grandioses, de Paris à New York, où il avait ouvert un restaurant en 1985 (« Le Guignol's »). Et comme à l'entraînement, il ne s'économisait pas quand il s'agissait de faire la bringue avec ses (nombreux) amis. L'une des fêtes les plus mémorables auxquelles Noah a pris part reste celle de la nuit du 5 au 6 juin 1983, après son sacre parisien. A Nainville-les-Roches (Essonne), où il s'était mis au vert pour préparer au mieux ces Internationaux de France dont il avait fait son grand objectif, et s'éloigner ainsi des tentations de la capitale, les célébrations ont été grandioses.

Hagelauer : "Sa soupape de sécurité"

En présence du groupe Téléphone, tout le monde ou presque a fini dans la piscine de la villa située à une quarantaine de kilomètres de Paris, et où on pouvait croiser une bonne partie du showbiz ainsi que la famille et les potes de Noah mais aussi les gens du village, venus participer à une fête inoubliable. Arrivé tardivement avec la Coupe des Mousquetaires, « Yann » a enfin pu décompresser, après une quinzaine extrêmement sérieuse. "Pendant le tournoi, je me fixe une règle : pas de fête. Je suis à la campagne avec mon père. Je fais les matchs puis on revient se mettre au vert dans l'Essonne. Zéro teuf ! Je n'en pouvais plus. Toute mon énergie, je la mets sur les matchs", racontait-il à GQ pour le 30e anniversaire de sa victoire Porte d'Auteuil. Et si beaucoup estiment que ce goût pour la bringue l'a empêché de réaliser encore une plus belle carrière, ce n'est pas le cas de son ancien entraîneur. "On a souvent dit que Noah aurait dû se restreindre sur la fête. Moi, je ne crois pas qu'il fallait empêcher ça. C'était sa soupape de sécurité. Sans ça, la cocotte-minute aurait explosé", confie ainsi Patrice Hagelauer à L'Equipe.

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