Roland-Garros : Simon précise qu'Alcaraz aurait même pu perdre deux jeux de pénalité

Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 09 juin 2023 à 21h38

Gilles Simon, qui s'est lancé dans un échange très intéressant avec les internautes au sujet de la demi-finale de Roland-Garros entre Carlos Alcaraz et Novak Djokovic, a livré son sentiment sur les crampes tout en détaillant les règles.

Carlos Alcaraz a été si perclus de crampes, au début du troisième set, qu'il a dû convoquer le médecin sur-le-champ et a préféré concéder un jeu de pénalité pour avoir droit au temps mort, puisque les crampes ne sont pas considérées comme une blessure. Ce point de règlement, méconnu car très inhabituel, a été clairement édicté par l'arbitre de chaise à l'attention des spectateurs du court Philippe-Chatrier, qui ne comprenaient pas et sifflaient Novak Djokovic en l'estimant responsable de la situation - sans savoir, comme souvent.

Kyrgios : "Il apprendra à gérer ça et nous aurons peur"

Sur Twitter, Nick Kyrgios réagissait en direct à cet événement inattendu : "C'est juste un grand apprentissage pour lui, je suis quasiment certain que tous les joueurs passent par là, des crampes dues à la nervosité et à l'anxiété de disputer un match de cette ampleur. Il apprendra à gérer ça et nous aurons peur." Le néo-retraité Gilles Simon aussi confirme qu'on apprend à gérer avec le temps, "en connaissant mieux son corps et ces signes de crampes" : "Tous les jeunes crampent en début de carrière, jusqu'à atteindre leurs limites. Il est à 100% sur chaque frappe, et ça lui tombe dessus." Le Français est d'ailleurs allé plus loin, expliquant que si cette crampe était par exemple arrivée à 2-1, 15-0, Carlos Alcaraz aurait dû perdre tous les jeux jusqu'au prochain changement de côté, donc deux d'un coup.


Andy Roddick, lui, espérait que de laisser filer le troisième set puisse lui permettre de se remettre dans le match, un peu comme tous les spectateurs et téléspectateurs. En vain. "Il doit prendre tout le temps nécessaire et commencer à manger immédiatement. Mais il aurait besoin de deux heures dans une santé parfaite pour surmonter ça. Il n'a plus les jambes, c'est fini." Tout le décalage entre la fougue de la jeunesse de l'Espagnol et l'immense expérience du Serbe est résumé dans cet épisode de vendredi.

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