ATP - Rolex Paris Masters : L'Accor Arena bientôt boudée ?

ATP - Rolex Paris Masters : L'Accor Arena bientôt boudée ?©Panoramic, Media365

Mathieu WARNIER, Media365, publié le dimanche 06 novembre 2022 à 21h25

Face à des demandes de l'ATP toujours plus difficiles à satisfaire, le directeur du Rolex Paris Masters Cédric Pioline a confié qu'une délocalisation du tournoi n'a pas été écartée.

A l'avenir, l'Accor Arena sera-t-elle toujours la dernière étape avant le Masters ATP ? Avant la conclusion du tournoi sur le sacre d'Holger Rune face à Novak Djokovic, le directeur du Rolex Paris Masters Cédric Pioline s'est prêté à l'exercice du bilan de la semaine à l'occasion d'une conférence de presse. Le successeur de Guy Forget à ce rôle s'est tout d'abord félicité d'un taux de remplissage à 99% sur l'ensemble de la semaine. « On a vu que dès juillet les ventes partaient bien et qu'en septembre, cela s'est accéléré alors qu'on n'était pas encore certain d'avoir un tel tableau car on ne va pas se mentir, il arrive qu'il y ait des désistements en fin de saison », a-t-il confié face aux journalistes présents à Bercy. L'avenir du Masters 1000 parisien n'est pourtant pas gravé dans le marbre. En effet, l'ATP a récemment lancé un plan stratégique dont un des axes est le renforcement de la plus haute catégorie de tournois au travers d'un élargissement du tableau à 96 joueurs et une épreuve organisée sur douze jours au lieu d'une semaine.


Pioline : « On n'exclut pas une délocalisation »

Une évolution qui ne touchera pas dans l'immédiat le tournoi parisien, Cédric Pioline ayant déclaré que « les deux seuls restant dans leur format actuel étant Monte-Carlo et le Rolex Paris Masters ». Face à l'insistance de l'ATP, dont le cahier des charges est draconien avec l'exigence d'avoir huit courts de compétition et huit courts d'entraînement, le patron du tournoi organisé dans la Capitale est ouvert à un compromis passant notamment par l'élargissement du tableau. « Il me semble qu'on sera toujours sur un format un peu différent, mais on peut aller sur un format un peu plus grand, à 64 joueurs par exemple », a assuré Cédric Pioline. Mais, malgré tout, la question d'un départ de l'Accor Arena, salle que l'épreuve n'a jamais quittée depuis sa création en 1986, n'est pas taboue. « On n'exclut pas une délocalisation car ici on manquerait de place, a confirmé le directeur du tournoi. Je le dis avec d'autant plus de transparence, que le sujet a été évoqué auprès de l'Accor Arena. » Toutefois, la vente du dernier Masters 1000 détenu par une fédération nationale reste exclue, la FFT souhaitant rester la seule « ayant un pied en Grand Chelem et un autre à l'ATP », selon Cédric Pioline.

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