Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 13 septembre 2024 à 21h32
Serbie - Grèce, en l'absence de Stefanos Tsitsipas, devrait être une formalité pour les locaux. Surtout qu'ils disposent de leur leader absolu.
Les stars manquent cruellement à l'appel, une fois de plus, pour la phase de groupes de Coupe Davis, seul Carlos Alcaraz ayant répondu présent - au contraire de Jannik Sinner, Alexander Zverev, Taylor Fritz ou Alex De Minaur, pour ne citer qu'eux. En revanche, il en est un qui répond toujours présent pour son pays, même pour un simple barrage de promotion : Novak Djokovic bien sûr, qui emmènera la Serbie ce week-end à Belgrade face à la Grèce, dans ce format classique avec une nation qui en reçoit une autre (comme pour le premier tour général du mois de février). Il était attendu face à Stefanos Tsitsipas, mais ce dernier a lui fini par déclarer forfait.
"C'est crucial de ressentir ça. Je suis impatient"
"Djoko", redescendu à la troisième place mondiale après cet US Open quitté dès le troisième tour (défaite en quatre sets face à Alexei Popyrin), se réjouit de disposer de "la meilleure équipe possible" : "C'est crucial pour les jeunes joueurs de ressentir ce que c'est de représenter son pays. J'espère qu'on peut aider à inspirer ces jeunes générations, je suis impatient de jouer devant notre public incroyable !"
Pour Novak Djokovic, c'est aussi la première opportunité de fêter son titre olympique en Serbie pour un match officiel. L'occasion pour lui de revenir, encore, sur ce qu'il considère toujours comme "les plus fortes émotions de ma carrière" : "Ce n'est que tous les quatre ans, je n'avais pas gagné un seul tournoi de l'année à 37 ans, j'ai été opéré du genou et mon adversaire venait de me battre à Wimbledon... C'est difficile de décrire ça avec des mots. Je suis perfectionniste, donc je veux toujours gagner et particulièrement quand ça compte le plus. Paris 2024, c'était mon objectif principal." La Coupe Davis, pour le coup, est inscrite à son palmarès depuis longtemps, puisqu'il s'était imposé en 2010 contre l'équipe de France en finale à Belgrade, remportant alors facilement ses deux simples contre Gilles Simon (6-3, 6-1, 7-5) puis Gael Monfils (6-2, 6-2, 6-4).