Toulon : Rabut explique sa guérison d'une commotion et sa période de doutes

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Guillaume Issner, Media365, publié le samedi 15 avril 2023 à 16h15

Rétabli d'une commotion cérébrale qui l'a éloigné des terrains pendant deux mois et demi, le trois-quarts centre de Toulon, Maëlan Rabut, s'est confié en conférence de presse sur sa convalescence.

Les commotions cérébrales dans le rugby sont un sujet sensible et sont redoutées par les joueurs. Maëlan Rabut, trois-quarts centre du RC Toulon, en a été victime. Le joueur de 26 ans s'est livré devant la presse sur cet épisode difficile de sa carrière, lui qui connait ce samedi face à Perpignan sa première titularisation depuis son choc survenu le 15 janvier dernier contre Bath en Challenge Cup. « Ce n'est jamais facile de gérer une période de commotion, surtout que j'ai quelques difficultés à revenir, a-t-il reconnu dans des propos relayés par Rugbyrama. Lors de la reprise de l'entraînement, j'ai senti une grande fatigue. J'avais mal à la tête. Je ne me sentais pas... Du coup, je n'ai plus eu le droit de faire du sport, je n'avais pas le droit aux écrans. J'avais une hypersensibilité au niveau des yeux. »

« On ne connait pas vraiment les impacts sur le cerveau »

L'ancien joueur de Vannes se réjouit que son cas ait été « très bien géré » par son club. Mis au repos forcé, Rabut a surtout eu le temps de se faire des nœuds au cerveau en réfléchissant aux effets néfastes que peut avoir une commotion cérébrale sur le long terme. « Franchement, j'ai été un peu inquiet au début, on ne va pas se mentir. J'ai aussi vu la dernière étude qui est sortie comme quoi on ne connaissait pas encore vraiment les impacts sur le cerveau », a-t-il rapporté. Pour améliorer ce combat féroce contre les commotions cérébrales et l'accompagnement des joueurs qui sont en victimes, plusieurs dizaines d'anciens rugbymen anglais et gallois ont intenté des actions en justice contre World Rugby (la fédération internationale). Les instances françaises (la FFR et la LNR) ont également été visées par d'anciens joueurs ces dernières semaines, pour manquements à leurs obligations de protection et d'information.

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