Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 24 décembre 2021 à 13h06
Le Top 14 tente, tant bien que mal, de maintenir la cadence durant les fêtes de fin d'année. Le Boxing Day du rugby national verra notamment le choc entre Toulouse et le Stade Français, auquel Thomas Ramos a hâte de participer.
Le Stade Toulousain aura l'occasion, dimanche soir face au Stade Français, de reprendre au moins provisoirement les commandes en Top 14, en attendant le déplacement de l'UBB lundi soir à Toulon. "C'est forcément positif, même si on a déjà été meilleurs dans le jeu, résume Thomas Ramos. Mais tout n'est pas négatif, sinon on ne serait pas deuxièmes... On travaille toutes les semaines pour nous améliorer, on veut faire mieux donc on va essayer de régler tout ça pour prendre encore plus de plaisir lors de la deuxième partie de la saison." Alors que l'évolution de la pandémie de Covid n'incite pas à l'optimisme, notamment sur un nouveau chamboulement du calendrier ou le possible retour des huis clos, l'affiche de dimanche sera délocalisée au Stadium.
"J'arrête de me poser 36 questions, ça peut polluer"
Sur un plan plus personnel, la privation est importante pour l'arrière international, après un mois sans match. N'ayant pas disputé une seule minute avec le XV de France, il a simplement affronté Brive fin novembre (18-11) avant de se soumettre à une semaine de vacances obligatoire, puis de voir le match de Coupe d'Europe reporté la semaine dernière (contre les Wasps).
"Le staff m'avait prévenu que j'aurais très peu de temps de jeu en sélection, et je n'en ai pas eu, donc je le savais. Je me suis entraîné comme on me l'a demandé, j'ai fait bosser les mecs. Tu veux forcément être dans les 23, mais ça fait partie de la concurrence, il faut l'accepter... La semaine de vacances m'a permis de couper un peu et de repartir sur un nouveau cycle." Quant à sa présence pour le prochain Tournoi, qui sera de toute façon soumise aux mêmes aléas avec un certain nombre de joueurs convoqués mais renvoyés dans leurs clubs à chaque fenêtre de matchs, Thomas Ramos évacue : "J'arrête de me poser 36 questions, ça peut polluer et je n'en ai pas envie. On verra bien."