Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 15 septembre 2022 à 14h40
Eloigné des terrains pendant plus de quatre mois après une blessure au genou, le Montpelliérain Paul Willemse a retrouvé la compétition avec appétit le week-end dernier.
Le sourire aux lèvres. 133 jours après sa dernière apparition sur un terrain, Paul Willemse a enfin rejoué samedi dernier, lors de la victoire de Montpellier contre l'UBB pour le compte de la deuxième journée du Top 14 (29-19). Victime d'une rupture du ligament latéral médial du genou le 30 avril dernier lors du déplacement des Héraultais à Lyon, l'international français d'origine sud-africaine a été contraint de prendre son mal en patience. Et ce fut compliqué, d'autant plus qu'il n'a pas pu participer à la conquête du Bouclier de Brennus avec le club où il évolue depuis 2015. "Quatre mois, c'est long. C'était la première fois en dix ans de carrière et tu te sens un peu perdu par moments, quand tu n'as plus les matchs et que tu n'as plus mal partout le lundi matin. Moi, j'adore enchaîner les matchs donc quatre mois sans match, ce n'est pas normal", avoue le deuxième ligne à L'Equipe.
Sa "finale" face aux Springboks
Pour ce match de reprise face aux Girondins, il n'était pas censé jouer autant, puisqu'il est entré sur la pelouse du GGL Stadium après moins de cinq minutes de jeu. Et ce car son coéquipier Bastien Chalureau a été contraint de sortir en raison d'une blessure à l'épaule droite, une luxation acromio-claviculaire qui va l'éloigner des terrains pendant cinq semaines. Willemse veut lui maintenant enchaîner les matchs, avec en ligne de mire un match forcément très particulier pour le natif de Pretoria : le choc entre le XV de France et les Springboks programmé à Marseille le 12 novembre, soit un affrontement face à son pays de naissance la veille de son 30e anniversaire. "Je veux retrouver ma forme, je sens cette responsabilité pour montrer que je suis toujours là, poursuit-il. Je veux être au top pour le quinze de France et ce match très spécial. Pour moi, c'est comme une finale." En attendant celle de la Coupe du monde ?