Guillaume Marion, Media365, publié le lundi 02 octobre 2023 à 21h30
Grâce à sa victoire contre le Portugal, l'Australie peut encore rêver d'une qualification pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Il faudra cependant un exploit du Portugal face aux Fidji pour cela.
Toujours en vie, l'Australie veut encore y croire. En effet, après avoir été battus par les Fidji (15-22) et le pays de Galles (6-40), les Wallabies ont réussi à se relancer dimanche face au Portugal (34-12). Grâce à ce succès bonifié, les coéquipiers de Will Skelton, qui est toujours à l'infirmerie, occupent pour le moment la deuxième place du groupe C, avec un point d'avance sur l'équipe dirigée par Simon Raiwalui. Mais ces derniers ont encore un match à jouer contre les Lobos, le 8 octobre (21h). A Toulouse, les Fidjiens n'auront besoin que d'un point pour repasser devant l'Australie, qui rêve d'un exploit des joueurs de Patrice Lagisquet. « On n'avait qu'un objectif sur ce match : rester en vie. Et on est toujours en vie. (...) On va se reposer trois jours et s'entraîner trois jours. On veut juste terminer l'aventure du mieux possible et si c'est sur le terrain, en quarts de finale, c'est super », a notamment déclaré Eddie Jones, ce dimanche.
« C'est la seule chose que l'on peut faire »
Ce lundi, Dan Palmer est allé dans le même sens que le sélectionneur des Wallabies en évoquant un possible exploit du Portugal, qui devra gagner avec la manière pour offrir la qualification aux Australiens. « On a trois jours pour récupérer et ensuite on se préparera pour le quart de finale. On n'a pas notre destin entre nos mains, c'est évident. Mais c'est la seule chose que l'on peut faire. Notre but, face au Portugal, était de garder des espoirs de qualification. Ce n'est pas idéal puisque l'on n'est pas maître de notre destin, mais c'est la situation actuelle. On a tout fait hier soir (dimanche) pour continuer à y croire. On verra ce qu'il adviendra. (...) Le Portugal a montré que c'était une bonne équipe. Évidemment qu'ils peuvent les battre », a pour sa part expliqué l'entraîneur des Wallabies en charge de la touche, dans des propos repris par Rugbyrama. Un tel scénario serait à n'en pas douter un moment à part dans cette Coupe du monde.