Mathieu WARNIER, Media365, publié le mardi 09 mars 2021 à 17h35
Face aux incertitudes liées à la pandémie de coronavirus, World Rugby a confirmé que l'édition 2021 de la Coupe du Monde féminine aura finalement lieu en 2022.
Ce n'était qu'une formalité. Alors que World Rugby avait « recommandé » le 2 mars dernier le report d'un an de la Coupe du Monde féminine prévue en septembre et octobre prochain en Nouvelle-Zélande, il fallait l'aval du Conseil d'Administration de Rugby World Cup, la société qui gère la compétition, puis celui du Comité Exécutif de World Rugby, dont une réunion était prévue ce mardi. Sans aucune surprise, ce dernier a officiellement approuvé cette recommandation avec de nouvelles dates qui seront communiquées « après consultation des principales parties prenantes du tournoi ». S'il assure penser « à toutes les joueuses, au staff des équipes et aux supporters qui se préparaient et attendaient avec impatience la Coupe du Monde de Rugby 2021 cette année », le président de World Rugby Bill Beaumont a déclaré que « la décision de reporter a été prise dans l'unique intérêt de leur bien-être, de leur santé, de leur préparation et du souhait d'organiser un tournoi phare qui aura un impact durable sur le rugby féminin dans le monde entier ».
World Rugby va financer les équipes qualifiées
Cette décision de reporter d'un an la Coupe du Monde féminine est motivée par les importantes incertitudes liées à l'évolution de la pandémie de coronavirus, notamment concernant la sécurité des déplacements, les conditions d'entraînement et de préparation mais également la capacité à conclure les qualifications en temps et en heure. A cela s'ajoute le fait qu'une décision plus tardive aurait pu imposer à World Rugby d'annuler purement et simplement la Coupe du Monde féminine au lieu de la reporter. Concernant la préparation de l'événement, World Rugby a également annoncé le financement d'un « programme de préparation et de compétition de haute performance pour la Coupe du Monde féminine 2021 destiné aux équipes qualifiées, ainsi qu'aux équipes toujours en lice dans le processus de qualification », qui sera financé à hauteur de 2,3 millions d'euros. Un programme qui « proposera aux équipes une compétition internationale dans le but de leur donner toutes les chances d'atteindre leur meilleur niveau en Nouvelle-Zélande l'année prochaine ».