Coupe du Monde (F) : Ça chauffe chez les Bleues

Coupe du Monde (F) : Ça chauffe chez les Bleues©Panoramic, Media365

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le vendredi 28 octobre 2022 à 15h13

Des tensions sont apparues au sein de l'équipe de France féminine qui dispute samedi son quart de finale de Coupe du Monde.

Samedi, les Bleues seront sur le pont. L'équipe de France va disputer le premier quart de finale de la Coupe du Monde néo-zélandaise contre l'Italie (à partir de 5h30, heure française). Victorieuse de l'Afrique du Sud (40-5) puis battue par l'Angleterre (7-13), l'équipe de France a écrasé les Fidji (44-0) et pris la 2eme place du groupe C derrière les Anglaises. Elle sera favorite contre la Nazionale avec l'objectif évidemment plus lointain d'aller jusqu'au bout, elle qui a fini 3eme de la compétition à 6 reprises (sur 8 éditions du Mondial).

Un sélectionneur « trop dans le contrôle » et pas assez « dans la responsabilisation »

Avant ce quart de finale du Mondial 2022 , la situation est quelque peu particulière. Des tensions ont été révélées par Midi Olympique. Ces points de discorde se situeraient entre les joueuses du XV de France et le sélectionneur Thomas Darracq. Des Bleues reprocheraient à celui qui a remplacé Annick Hayraud après le Tournoi des 6 Nations, marqué par un échec et la 2eme place derrière l'Angleterre (victorieuse 24-12 en finale), d'être « trop dans le contrôle » et pas assez « dans la responsabilisation ».


Prendre du recul et laisser plus de place aux adjoints

« Il y a eu des échanges, on a partagé des ressentis. Le plus important, c'est que tout le monde avait la même ambition : aller chercher quelque chose. Nous, le staff, on est là pour accompagner le groupe, l'aider à se remettre en question positivement pour chercher la meilleure performance », a expliqué Thomas Darracq auprès de qui les Bleues ont fini par convoquer une réunion en interne. Elles ont alors fait appel à Olivier Lièvremont, le directeur technique national qui était alors physiquement en France. Christophe Reigt, manager général des équipes de France à 7 et féminin, venu rendre une simple visite aux Françaises en Nouvelle-Zélande, a alors joué un rôle de médiateur après avoir été prévenu par le DTN. Au cours d'une réunion entre les 8 joueuses cadres (Agathe Sochat, Céline Ferer, Gaëlle Hermet, Marjorie Mayans, Romane Ménager, Laure Sansus, Pauline Bourdon et Caroline Drouin) et Thomas Darracq, les jeunes femmes lui ont demandé à ce qu'il prenne du recul et qu'il laisse plus de place à ses adjoints David Ortiz et Gaëlle Mignot. Que ce soit sur le terrain ou dans les vestiaires. Depuis, la tension serait retombée selon le Midol juste avant le choc contre les Anglaises, un match costaud malgré la défaite. De bon augure, donc, avant le quart de finale.

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