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Top 14 : Montpellier et Clermont sont très limites sur les JIFF

Top 14 : Montpellier et Clermont sont très limites sur les JIFF ©Icon Sport, Media365
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, publié le 19 avril

Ce n'est pas un hasard si les clubs les plus en difficulté sont aussi les plus embêtés par ce système, mis en place afin d'éviter l'utilisation potentiellement exclusive de joueurs étrangers.



Il reste six journées en Top 14, de quoi permettre encore à certaines équipes de rattraper le coup pour leur utilisation réglementée des JIFF, ces joueurs issus des filières de formation. Concrètement, ceux-ci doivent avoir été licenciés au moins cinq ans dans un club français avant leurs 23 ans - ou pensionnaires d'un centre de formation agréé durant trois ans. En plus de l'interdiction de disposer de plus de treize joueurs non-JIFF au sein de l'effectif, chaque équipe doit respecter une moyenne de seize JIFF par feuille de match (sur 23 joueurs) durant les 26 journées de la saison régulière, auxquelles il faut aussi ajouter les rencontres de la phase finale pour les clubs concernés (jusqu'à trois supplémentaires, donc, pour une équipe barragiste - entre la troisième et la sixième place - qui atteindrait la finale). Soit sept étrangers maximum par match, en résumé, sauf s'ils ont été formés en France (ce qui reste à la marge).

Collazo : "Choisir entre son père et sa mère"

Le seul petit coup de pouce est pour les promus, en l'occurrence Oyonnax cette saison, qui peut se limiter à une moyenne de quatorze JIFF (15,75, pour le moment, chez la lanterne rouge) puis quinze pour une éventuelle deuxième saison après une accession (Bayonne cette saison). En cas de non-respect, la menace est considérable puisqu'elle concernerait un retrait de points, entre six et douze selon l'ampleur de la faute, ce qui n'a encore jamais eu lieu.

"Le dilemme est terrible, c'est comme choisir entre son père et sa mère", ose Patrice Collazo (pour L'Equipe), le manager de Montpellier qui est pour le moment en dessous de la moyenne des seize JIFF, avec exactement 15,55 joueurs concernés par match depuis le début du championnat. L'autre mauvais élève est Clermont à 15,95, alors que Perpignan (16,3), le LOU (16,45) ou à un degré moindre Toulon (16,95) sont aussi sur le fil du rasoir. Dans l'ordre, on trouve ensuite Castres (17,1), Pau (17,15), le Stade Français (17,35), La Rochelle (18,3), l'UBB (19,3), Bayonne (19,4), le Racing (19,75) et Toulouse largement au-dessus du lot (21,1).

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