FFR : Une enquête préliminaire contre Laporte

FFR : Une enquête préliminaire contre Laporte©Media365
A lire aussi

Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le mercredi 18 novembre 2020 à 19h29

Selon les informations de L'Equipe, une enquête préliminaire a été ouverte contre le président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte pour un présumé emploi fictif.



Encore des démêlés judiciaires pour Bernard Laporte ? Après avoir passé de longues heures en garde à vue en septembre dernier dans le cadre de l'affaire de soupçons de favoritisme et de conflit d'intérêts entre le président de la Fédération française de rugby (réélu depuis) et le président de Montpellier et hommes d'affaires Mohed Altrad, voici une autre affaire concernant l'ancien sélectionneur des Bleus, révélée par L'Equipe ce mercredi. Selon le quotidien sportif, Bernard Laporte est visé par une enquête préliminaire ouverte le 2 novembre par le parquet de Bordeaux pour des infractions suspectées de « faux », « usage de faux », « abus de biens sociaux » et « recel d'abus de bien sociaux ».

Une brouille familiale à l'origine de l'affaire ?

L'ancien secrétaire d'Etat aurait en effet bénéficié d'un emploi fictif de la part de Marc Faujanet, un ancien patineur et dirigeant d'une entreprise spécialisée dans la construction et l'exploitation d'EHPAD en Gironde, en échange « d'un accès facilité à des opérations foncières grâce aux connexions locales de Laporte », selon Julien Faujanet, le neveu du dirigeant mis en cause, avec qui il est brouillé. Bernard Laporte a fait savoir à L'Equipe qu'il connaissait Marc Faujanet mais « qu'il n'a jamais été salarié d'une de ses sociétés ». Marc Faujanet révèle quant à lui qu'il a acheté en 2007 un terrain dont Laporte, alors secrétaire d'Etat aux Sports, était co-propriétaire. « C'est la seule fois où je l'ai croisé sur le plan professionnel et économique », explique-t-il au quotidien sportif. « C'est une grande illusion, une vendetta familiale. D'ailleurs, je ne sais pas ce que je lui aurais proposé ! (comme emploi fictif, ndlr) a-t-il ensuite raconté à l'AFP. L'avocat de Bernard Laporte, Jean-Pierre Versini-Campinchi, a lui aussi balayé ces accusations : « Il y a toujours une enquête quelle que soit la bêtise de la plainte. Tout ça est scandaleux », a-t-il déclaré à l'AFP. Affaire à suivre...

Vos réactions doivent respecter nos CGU.