Paris 2024 : Le plan B d'Estanguet en cas de non-conformité de la Seine

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Marie Mahé, Media365 : publié le vendredi 05 juillet 2024 à 20h20

Ce vendredi, dans les colonnes de L'Equipe, Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, a notamment évoqué son plan B si jamais la Seine n'était pas conforme.

J-21 avant l'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, programmés entre le vendredi 26 juillet et le dimanche 11 août prochains. A quelques jours du début de ce grand événement, il reste, malgré tout, quelques incertitudes. Et notamment au sujet de la Seine, censée accueillir des épreuves olympiques. Pourtant, sa conformité pour une baignade semble être encore loin d'être acquise. C'est d'ailleurs ce que Tony Estanguet a évoqué, ce vendredi, dans les colonnes du quotidien sportif français L'Equipe : "On voit que tous les travaux engagés de longue date par l'État, et notamment Amélie Oudéa-Castéra (ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques), la ville de Paris et Anne Hidalgo portent leurs fruits. Sur les neuf derniers jours, sept auraient permis la tenue des compétitions dans la Seine. La qualité de l'eau s'améliore alors même que l'on a des débits beaucoup plus importants que la normale. La décrue est annoncée, ce qui va contribuer à renforcer le dispositif. On est serein dans notre capacité à organiser les compétitions dans la Seine."

Estanguet : "Aujourd'hui, on reste confiants et concentrés sur le plan A"

Toutefois, au sein de l'organisation, on a d'ores et déjà prévu un plan B. C'est ce que le président du comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 a également confié : "Pour le triathlon, on a des plans de contingence pour reporter les compétitions, ce qui nous permet d'être relativement sereins en cas d'épisodes pluvieux. Et en tout dernier recours, les règlements prévoient que l'on peut passer en duathlon. Pour la natation marathon, nous avons également des plans de contingence avec des reports possibles, mais la situation est différente de celle du triathlon. Pour la natation marathon, pour garantir aux athlètes la tenue des compétitions, nous avons instruit un site de réserve, le site de canoë et d'aviron de Vaires-sur-Marne, qui offre toutes les caractéristiques pour accueillir ces épreuves. Mais aujourd'hui, on reste confiants et concentrés sur le plan A qui est de disputer les compétitions de triathlon et de natation marathon dans la Seine."

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