Guillaume MARION, Media365 : publié le lundi 28 décembre 2020 à 16h30
Forfait pour la demi-finale de Ligue des Champions entre Barcelone et le PSG ce lundi soir (18h), Nikola Karabatic a évoqué ses années à Barcelone et le projet parisien.
Blaugrana de 2013 à 2015 et Parisien depuis, Nikola Karabatic sera présent ce lundi à Cologne pour le Final Four de la Ligue des Champions, bien qu'il soit forfait après son opération du genou droit en octobre dernier. Pour L'Equipe, le demi-centre français est notamment revenu sur sa période en Catalogne. « Petit, deux clubs me faisaient rêver : Barcelone et Kiel. C'est une énorme fierté pour moi d'avoir pu jouer pour ces deux mythes, en marquant un petit peu leur histoire. Au final, mon passage à Barcelone s'est avéré relativement court. (...) C'est le club pour lequel j'ai le moins joué. Mais ces deux années où nous avons tout gagné en valent dix pour moi. (...) Au final, partir a été un crève-cœur. Mon dernier match, c'était la finale européenne face à Veszprem (28-23). En dehors de mon entraîneur, personne ne savait que j'allais partir. J'avais une pression incroyable, sans d'autre choix que de gagner. Si j'avais quitté ce club, où tout était beau, sur une défaite, jamais plus je n'aurais pu dormir tranquille. Je le savais. Cinq ans après, il m'est difficile de comparer Barcelone et Paris », a notamment reconnu le numéro 44 du PSG.
« Paris est en train de réussir son pari »
Par la suite, Karabatic s'est exprimé sur le projet parisien, qui a pris une toute autre envergure depuis 2012. « Depuis des décennies, le Barça est installé au sommet, jouissant d'une renommée mondiale. Depuis l'arrivée de QSI, le PSG prend le même chemin, avec l'objectif d'être l'égal du Barça. Le travail entrepris depuis huit ans commence à porter ses fruits. Je dirais qu'aujourd'hui on parle de deux géants du sport mondial, incontournables au niveau international. Si je suis venu à Paris, c'est que le club s'est donné les moyens d'attirer les plus grands joueurs au monde, a confié le natif de Nis en Serbie. Ce sont les joueurs qui font l'histoire du club. Quand les gamins voient aujourd'hui le PSG, avec Mikkel Hansen, avec moi, avec Luc Abalo qui est passé par-là, Daniel Narcisse, Thierry Omeyer, Uwe Gensheimer... Cela les fait rêver ou au moins fait naître des vocations. À ce niveau-là, Paris est en train de réussir son pari. Cela n'a pas de prix. » Désormais, place au choc entre les deux formations pour une place en finale de la prestigieuse coupe d'Europe.