Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 26 septembre 2024 à 22h52
Balayé à Veszprem lors de sa dernière sortie, le PSG a su relever tout de suite la tête en s'imposant d'un but (24-23) sur le parquet du Wisla Plock, ce jeudi lors de la 3eme journée de Ligue des Champions. Auteur d'un énorme match, le gardien suédois des Parisiens Andreas Palicka a repoussé un jeu de sept mètres à l'ultime seconde qui aurait permis aux Polonais d'arracher le match nul.
Paris n'a pas tendu l'autre joue. Humilié sur le parquet de Veszprem (41-28) lors de sa deuxième sortie dans cette Ligue des Champions, le PSG n'avait qu'un objectif en se déplaçant pour la deuxième fois de suite, ce jeudi sur le parquet du Wisla Plock pour le compte de la 3eme journée : renouer avec le succès. Une mission accomplie pour des Parisiens qui ont toutefois alterné pendant tout le match entre le bon et le beaucoup moins satisfaisant, au point de se faire peur jusqu'au bout alors que le scénario de la seconde mi-temps, et en particulier de la fin de cet acte 2, laissait penser que rien ne pouvait leur arriver. Pour se mettre définitivement à l'abri, il aurait probablement fallu que les joueurs de la capitale, accrochés à la pause (13-13) malgré une meilleure entame, ne manque pas en fin de match cette opportunité de prendre quatre buts d'avance. Certes, les décisions arbitrales, pas toujours très évidentes, ont permis aux Polonais, qui avaient eux aussi compté trois buts d'avance plus tôt dans la rencontre, de garder espoir jusqu'à la dernière seconde et ce jet de sept mètres sifflé pour une défense en zone contre le PSG, subitement fébrile et qui venait de permettre à ses adversaires de revenir à un but sur deux erreurs.
Palicka dans le costume de sauveur
Il ne restait alors plus à Raul Gonzalez comme à ses joueurs de croiser les doigts pour qu'Andreas Palicka, monstrueux dans sa cage, n'ajoute un douzième arrêt à son impressionnant compteur du soir alors que se présentait face à lui l'artificier maison du côté du Wisla : Michal Daszek, auteur de 8 buts dans cette partie et qui n'avait manqué qu'un seul jet de sept mètres depuis l'engagement. Il était dit toutefois que le gardien suédois qui avait fait des malheurs aux Bleus lors de la dernière demi-finale de l'Euro endosserait le costume de héros jusqu'au bout. Sa superbe parade sur la tentative du buteur polonais a permis à son équipe de conserver cette victoire (la deuxième pour Paris dans la compétition), certes d'un but uniquement, mais ô combien importante après l'humiliation de Veszprem. Même si Kamil Syprzak (7 buts), comme Luc Steins (6) ou Elohim Prandi (5) n'y sont pas étrangers, elle porte le nom de Palicka, que le PSG peut remercier.