Paris : Kahn ne s'imagine plus sans l'Euroligue

Paris : Kahn ne s'imagine plus sans l'Euroligue ©Icon Sport, Media365

Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 15 octobre 2024 à 09h51

Alors que Paris tentera ce mardi soir à l'Accor Arena (et non à l'Adidas Arena) face au Panathinaïkos, champion d'Europe en titre, d'enfin débloquer son compteur dans la compétition, David Kahn, le président du club parisien, avoue qu'il ne s'imagine pas quitter la compétition au bout d'une saison.

Cette saison, la France compte trois représentants en Euroligue : l'ASVEL, Monaco mais aussi Paris, venu rejoindre les Villeurbannais et les Monégasques dans la reine des Coupes d'Europe. En théorie, l'aventure ne devrait durer qu'une seule année, comme le prévoit le bail qui a permis aux Parisiens de faire leurs débuts il y a deux semaines dans cette épreuve qui fait rêver tous les clubs du Vieux Continent. David Kahn rêvait lui aussi d'être un jour convié dans la cour des Grands. A quelques heures pour ses protégés, battus lors de leurs deux premiers matchs, de défier les Grecs du Panathinaïkos et leur pivot français Matthias Lessort, champions d'Europe en titre, sur le parquet de l'Accor Arena et non de l'Adidas Arena où le Paris Basket a pourtant ses habitudes à domicile ("J'aurais préféré jouer tous nos matches à l'Adidas Arena, mais Bercy reste une opportunité et était très vivant pendant les JO"), avec probablement à la clé le record d'affluence pour l'actuel 4eme du classement de Betclic Elite (avec trois victoires et une défaite), le président du club parisien, interrogé dans L'Equipe, avoue d'ailleurs qu'il ne se voit pas tourner le dos à l'Euroligue au bout d'un an uniquement.

Kahn : "Paris ? Tout est là"

"Cela fait tant d'années que l'Euroligue veut Paris qu'il est difficile pour moi d'imaginer, maintenant que le club l'a intégrée, qu'il n'y reste pas pour longtemps." Le businessman américain compte notamment jouer la carte de Paris et de tous ses attraits, et pas seulement au niveau du basket, pour s'assurer très vite de pouvoir aller au-delà de cette année qui a propulsé Paris dans "un nouveau monde". Pour Kahn, la capitale représente tellement aux yeux du monde qu'il n'a d'ailleurs pas besoin d'élaborer une stratégie. "Un bassin de 12 millions d'habitants, le deuxième plus large marché du continent, le premier en termes commerciaux. C'est l'épicentre du basket européen, là ou la NBA a décidé de planter sa tente et de jouer annuellement ses matches délocalisés en Europe. Paris, ce sont les marques de luxe, la culture, la musique, la mode. Tout est là." Sauf ce premier succès, que l'ex-homme fort des opérations basket de la franchise NBA des Minnesota Timberwolves sait tout proche. "Je suis heureux de voir que nous avons été compétitifs, même si nous avons cédé sur la fin des deux premiers matches." Ce mardi, la marche sera encore plus haute, mais qui sait.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.