Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 13 août 2024 à 20h47
Retour sur les compétitions de basket à Paris 2024, conclues sur deux finales France - Etats-Unis dantesques.
Au soir du France - Allemagne largement perdu en poule (71-85), on était très loin de penser encore à notre finale rêvée face aux Etats-Unis pour Victor Wembanyama et ses camarades. Et pourtant... La magie a opéré à l'occasion du quart de finale contre le Canada, où tout le monde nous voyait très logiquement perdants tant les Canadiens semblaient presque les plus à même d'aller titiller leurs voisins américains. Mais face aux stars NBA Shai Gilgeous-Alexander ou Jamal Murray, les Bleus ont enfin sorti les barbelés en défense, comme ils l'avaient annoncé depuis le début de la préparation plus d'un mois auparavant. Et surfé sur leur début de match exceptionnel avec un avantage de 19 points au début de la seconde période (48-29) pour tenir ensuite jusqu'au bout (82-73). Les retrouvailles avec l'Allemagne ont été du même acabit (73-69), portées encore par des facteurs X tels qu'Isaia Cordinier ou Guerschon Yabusele.
James, Jokic, Antetokounmpo... On ne savait plus où donner de la tête
Avant ce dernier affrontement paradisiaque avec les Etats-Unis, où il a fallu un Stephen Curry en lévitation à trois points pour éviter l'exploit français à Bercy (78-89) alors que les Bleus étaient revenus à -3 à trois minutes de la fin. Les étoiles sont encore dans les yeux de tous les fans à travers le monde, tant on ne savait plus où donner de la tête face à un tel parterre de stars sur les parquets de Villeneuve-d'Ascq puis Paris. LeBron James et Kevin Durant, pour ne citer qu'eux, sont champions olympiques avec Team USA, tandis que Nikola Jokic est médaillé de bronze avec la Serbie après avoir fait vaciller en demies les Etats-Unis, menés de quinze points à la fin du troisième quart-temps pour finir par l'emporter de quatre unités (61-76 puis 95-91). Giannis Antetokounmpo avait aussi été éliminé en quarts de finale avec la Grèce contre l'Allemagne.
Quant au tableau féminin, les joueuses de Jean-Aimé Toupane nous ont longtemps paru beaucoup plus stables et sûres de leur force du début à la fin, maîtrisant leur quart contre l'Allemagne (84-71) avant de souffrir largement plus au cours d'une demie irrespirable face à la Belgique, remportée au bout de la prolongation (81-75). Et bien sûr de passer tout près de l'exploit monumental devant les Américaines en finale, bien plus que les garçons la veille face à une équipe pourtant encore nettement plus au-dessus de la concurrence (66-67). Ce maudit bout du pied de Gabby Williams à deux points...