Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le mercredi 21 juillet 2021 à 09h21
Après la victoire de Milwaukee lors des Finales NBA contre Phoenix, le MVP Giannis Antetokounmpo et son coach Mike Budenholzer étaient forcément ravis, alors que Chris Paul, le meneur des Suns, donne rendez-vous la saison prochaine.
Pour sa huitième saison sous le maillot de Milwaukee, qui l'avait drafté en 2013 en quinzième position alors qu'il évoluait en D2 grecque, Giannis Antetokounmpo a atteint le firmament en devenant champion NBA et MVP des Finales mardi après un match à 50 points. En recevant ses trophées, le Grec de 26 ans a délivré un beau message d'abnégation. « Cela veut tout dire pour moi. Merci à la ville de Milwaukee de croire en moi. (...) Croyez en vos rêves. Peu importe ce que vous ressentez, quand vous vous sentez déprimé, quand les choses n'ont pas l'air d'arriver pour vous ou que vous ne réussissez pas dans votre carrière - ça peut être le basket, ça peut être n'importe quoi. Croyez simplement en ce que vous faites et continuez à travailler. Ne laissez personne vous dire qui vous ne pouvez pas être ou ce que vous ne pouvez pas faire. »
Budenholzer : "Difficile de trouver plus de mots pour décrire ce que fait Giannis"
Son coach Mike Budenholzer est quant à lui revenu sur la performance de sa star, auteur d'un 17 sur 19 aux lancers-francs, alors qu'il a été chambré par les fans des Suns lors de cet exercice pendant toutes les Finales : « Il est difficile de trouver plus de mots pour décrire ce que fait Giannis. Mais la façon dont il a mis ses lancers-francs, la façon dont il a tout fait, s'est intensifié, l'équilibre, la confiance, le leadership... Il a travaillé dessus. On voulait que Giannis aille sur la ligne des lancers-francs. Nous croyions en lui. Nous en avions parlé l'été dernier. Pour gagner un championnat, vous devez mettre des lancers-francs, vous devez mettre des tirs. »
Paul : "Je ne prends pas ma retraite"
Du côté des Suns, c'est évidemment la déception qui prime pour Chris Paul, qui ne remportera donc pas cette année son premier titre NBA. Mais le meneur de 36 ans ne compte pas s'arrêter là. « Ca veut juste dire qu'il faut retourner travailler. On retourne au boulot. Rien de plus, rien de moins. Il n'y a pas de victoires morales. On a plus ou moins vu ce qu'il fallait faire pour en arriver là, et j'espère qu'on a vu ce qu'il fallait faire pour franchir ce cap. Cela va prendre du temps pour encaisser ça, mais la mentalité reste la même : retourner au travail. Si vous me posez la question, je ne prends pas ma retraite. C'est exclu. Donc, on retourne au boulot ! » Reste désormais à savoir si c'est sous le maillot des Suns qu'il retournera au boulot. L'ancien joueur des Clippers doit en effet décider cet été s'il active sa clause à 44 millions de dollars pour disputer la saison prochaine à Phoenix ou s'il devient free agent.