Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 12 octobre 2022 à 21h05
Dans sa volonté d'expansion et d'empilement des courses, la F1 lorgne logiquement sur l'Afrique, seul marché qui demeure absent du calendrier du championnat du monde. Stefano Domenicali a eu des entretiens en ce sens.
La F1 reviendra-t-elle en Afrique en 2024, plus de 30 ans après le dernier Grand Prix en Afrique du Sud ? Celui-ci a eu lieu de 1962 à 1993 avec quelques interruptions, tandis qu'une première course avait également été organisée au Maroc en 1958. Avec un total de 23 Grands Prix dans l'histoire, le continent africain est celui qui a le moins accueilli l'élite du sport automobile. Pour le moment, les deux circuits déjà existants les plus proches de pouvoir être à nouveau éligibles sont ceux de Kyalami, celui qui abritait déjà l'ancien GP d'Afrique du Sud, ainsi que le tracé urbain de Marrakech qui accueille la Formule E. Sauf qu'ils sont classés en grade 2 par la FIA, et non en grade 1 comme ça doit être obligatoirement le cas pour la F1.
Stefano Domenicali, le patron de la FIA, explique que d'autres pistes sont peut-être à explorer, avec l'objectif n°1 d'un événement qui puisse être pérenne (pour Sky Sports) : "Quand on fait quelque chose de nouveau, il faut s'assurer qu'on le fasse avec les bons partenaires et que les fondamentaux soient stables pour rester plus longtemps. Ce ne serait pas bon de disparaître au bout d'un an si les conditions ne sont pas satisfaisantes. Il faut avoir les bons atouts financiers et un site prêt pour le week-end. Il n'y a pas que Kyalami qui est intéressé, l'objectif est très clair et espérons donc que l'Afrique reviendra très vite au calendrier." Le dirigeant italien a notamment discuté avec Paul Kagame, le président du Rwanda, il y a dix jours à Singapour.