Arnaud Demmerle, Media365, publié le dimanche 15 décembre 2024 à 23h13
Le PSG frappe un grand coup en Ligue 1. Emmenée par un Désiré Doué des grands soirs, l'équipe de Luis Enrique a concassé l'Olympique Lyonnais (3-1) et compte désormais sept longueurs d'avance sur ses deux dauphins : l'Olympique de Marseille et l'AS Monaco, chez qui il se rendra ce mercredi 18 décembre (21h).
Après une campagne en Ligue des champions jusqu'alors poussive et deux matchs nuls de suite en Ligue 1, contre Nantes (1-1) et Auxerre (0-0), le PSG remet cette semaine les pendules à l'heure. Cinq jours après leur victoire à Salzbourg (0-3), les hommes de Luis Enrique ont sorti leurs habits de lumière pour leur dernière de l'année au Parc des Princes face à l'Olympique Lyonnais, l'équipe française en forme de ces deux derniers mois.
Désiré Doué dans tous les coups
Déterminés et conquérants, les Parisiens refont le coup du Classico face à l'OM en marchant d'entrée face à des Lyonnais, en dedans. Déjà à son avantage et buteur en Autriche, Désiré Doué, titulaire en lieu et place de Bradley Barcola, va répondre aux attentes placées en lui et être le grand bonhomme de cette rencontre. Intenable sur son côté gauche, il enrhume Ainsley Maitland-Niles avant d'offrir un cadeau avant l'heure à Ousmane Dembélé, qui profite de l'aubaine pour faire taire ses détracteurs (1-0, 8ème). Cinq minutes plus tard, l'ex-Rennais obtient un pénalty, comme un grand, et avec pas mal de roublardise, Corentin Tolisso le déséquilibrant presque bêtement. Vitinha en a cure et transforme la sentence avec sang-froid, façon Neymar (2-0, 13ème).
Et les Gones dans tout ça ? Pas grand chose, ils sont complètement dépassés et Kang-In Lee manque de spontanéité et de promptitude sur une contre-attaque express (16ème). Ils peuvent néanmoins se demander comment Monsieur Bastien a-t-il pu oublier de siffler, avec l'aide de la VAR, un pénalty évident pour une faute d'attaquant de... Désiré Doué sur Ernest Nuamah (34ème). Une action qui a le don de réveiller les hommes de Pierre Sage et Georges Mikautadze, préféré d'entrée à Alexandre Lacazette. Le Géorgien répond présent en réduisant l'écart d'un amour de ballon piqué sur une transmission délicieuse de Ryan Cherki (2-1, 40ème). Un petit bijou qui n'est pas du goût de Gianluigi Donnarumma, qui écope d'un carton pour une poussette envers le Géorgien. Jordan Veretout rate même l'égalisation juste avant le repos sur une remise involontaire de la tête d'Achraf Hakimi (43ème).
Première défaite depuis le 22 septembre pour l'OL
Avec un seul but d'avance au tableau d'affichage, le PSG ne peut pas se reposer sur ses lauriers et tente de se remettre rapidement à l'abri au retour des vestiaires. Mais Lucas Perri sort le grand jeu, du pied, sur une tentative déviée de Joaõ Neves (50ème). Désiré Doué, encore lui, se voit de son côté logiquement refuser son but, pourtant magnifique, à cause d'un hors-jeu au départ de l'action d'Achraf Hakimi (52ème). Malgré plusieurs changements, dont l'entrée en jeu d'Alexandre Lacazette, Malick Fofana et Saïd Benrahama, l'Olympique Lyonnais peine à se montrer réellement dangereux et s'expose aux contres parisiens. Sorti du banc, Bradley Barcola fait jouer sa pointe de vitesse et se retrouve dans tous les bons coups face à ses anciens coéquipiers. Il croise d'abord trop sa frappe du gauche (85ème), puis sa tentative du droit est mal repoussée par le gardien brésilien des Gones qui offre le troisième but à Gonçalo Ramos, auteur en renard des surfaces de son second but de la semaine (3-1, 88ème).
Lyon concède sa première défaite depuis quasiment trois mois et celle, frustrante, du 22 septembre dernier face à l'Olympique de Marseille (2-3). Le club de John Textor rate l'occasion de remonter à la quatrième place, à deux points de l'OM et de Monaco. Le PSG est, lui, le grand gagnant de cette 15e journée de Ligue 1. Aucun de ses poursuivants n'a glané les trois points. Il est déjà sacré champion d'automne et frappe, surtout, un grand coup dans ce championnat avec désormais un important matelas de sept points d'avance sur ses deux poursuivants. Il peut même l'écraser pour de bon en cas de victoire sur le Rocher ce mercredi 18 décembre.