Mathieu Warnier, Media365, publié le vendredi 26 juillet 2024 à 09h25
Un an après la nomination de Bruno Famin à la tête de l'écurie Alpine, ce dernier va céder sa place. Le nom d'Oliver Oakes, actuel patron de l'écurie britannique Hitech, engagée en F2 et F3, est évoqué pour lui succéder.
L'écurie Alpine va-t-elle encore une fois changer de tête ? Depuis un peu plus de trois ans et le départ de Cyril Abiteboul, la formation basée à Enstone a vu se succéder plusieurs dirigeants dont Davide Brivio, Marcin Budkowski et Otmar Szafnauer. En juillet dernier, dans le cadre d'une très large restructuration qui avait coûté son poste au grand patron de la marque Laurent Rossi, Bruno Famin avait accepté de concilier ses responsabilités de directeur de la branche sport automobile d'Alpine avec celles de directeur de l'écurie de F1 qui porte son nom. Toutefois, selon les informations du magazine britannique Autosport confirmée par l'écurie ce vendredi après-midi, cette situation ne va pas se prolonger très longtemps. En effet, alors que Flavio Briatore a récemment fait son retour dans un rôle de conseiller exécutif auprès de Luca de Meo, directeur général du groupe Renault, une nouvelle réorganisation de l'écurie française se précise. Bruno Famin va « quitter son rôle actuel de directeur de la division F1 d'ici la fin du mois d'août » et sera désormais « en charge de toutes les autres activités en sports mécaniques du groupe Renault à Viry-Châtillon ». Alpine ajoute dans son communiqué publié sur les réseaux sociaux qu'un « nouveau directeur sera annoncé en temps utile ».
Oakes, le futur Horner d'Alpine ?
Pour cela, le nom d'Oliver Oakes revient souvent alors que la piste menant à Mattia Binotto s'est refermée avec l'annonce de l'arrivée de l'ingénieur suisse à la tête du projet monté par Audi avec Sauber. Actuel dirigeant de l'écurie Hitech, engagée en Formule 2 mais également en Formule 3, le Britannique pourrait apporter du sang frais à une formation tricolore qui ne progresse pas. Ancien pilote, qui a notamment disputé une saison du championnat GP3 en 2010, Oliver Oakes a un profil qui se rapproche de celui d'un certain Christian Horner, patron de l'écurie Red Bull Racing depuis le rachat de Jaguar par la marque autrichienne à la fin de l'année 2004. S'il est effectivement nommé à la tête d'Alpine, le natif de Norwich fera son entrée en F1, lui qui a un temps poussé pour une candidature d'Hitech dans le cadre de la procédure lancée par la FIA l'an passé, qui a débouché sur le feu vert des autorités sportives au projet mené par Andretti, qui s'est alors cassé les dents sur la volonté de la FOM de ne pas élargir la grille de départ. En tout cas, Oliver Oakes aura deux dossiers chauds sur son bureau dès qu'il aura signé avec l'écurie basée à Enstone, il s'agit de celui du futur coéquipier de Pierre Gasly et celui du potentiel partenariat technique avec Mercedes dès 2026, voire plus tôt encore.