Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le mercredi 20 décembre 2023 à 19h22
À huit mois du début des Jeux Olympiques de Paris 2024, le président du comité d'organisation Tony Estanguet assure que tout sera prêt à temps pour la cérémonie d'ouverture le long de la Seine.
À 219 jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, il n'y a aucune inquiétude à avoir. C'est le message passé par Tony Estanguet, le président du comité d'organisation, ce mercredi au moment de dresser le bilan de l'année écoulée. Le triple champion olympique de canoë a assuré que tout serait prêt à temps, notamment pour la cérémonie d'ouverture « qui n'est pas remise en cause » le 26 juillet prochain le long de la Seine. Ce sera un « moment absolument inédit, à l'image de ces Jeux où on veut montrer le meilleur de la France, une France qui rayonne, une France attractive », a expliqué Tony Estanguet, malgré les inquiétudes autour de la sécurité.
« Il n'y a plus d'alerte »
Le président du Cojo, qui s'est aussi expliqué sur l'épreuve de surf à Tahiti, s'est montré rassurant sur l'avancement des travaux sur certains sites. « Il n'y a plus d'alerte », a-t-il tout simplement assuré, avant d'ajouter que « 85 % des chantiers seront terminés au 31 décembre » et que le Cojo « a la garantie que l'ensemble des chantiers sera livré avant les JO ». Concernant le budget, Tony Estanguet a expliqué qu'il serait à l'équilibre, grâce notamment à 58 sponsors. Pour compenser notamment des coûts supplémentaires liés à l'inflation, Paris 2024 a rehaussé de 127 millions son enveloppe sponsoring, pour la porter à 1,2 milliards d'euros. Le budget global s'élève lui à 8,8 milliards d'euros.
Au sujet de la billetterie, le président du comité d'organisation a annoncé que 7,6 millions de tickets avaient trouvé preneur, un record, mais « il reste des opportunités ». Et il a tenu à répondre au président de la Fédération internationale d'athlétisme et ancien président de Londres 2012, Sebastian Coe, qui a jugé les prix « un peu élevés » pour Paris 2024. « Que ce soit à Londres ou Tokyo récemment, on était à 20 livres, ce qui fait 27 euros avec l'inflation, et, en prix maximum, ils étaient à 725 livres donc un peu plus de 1 000 euros avec l'inflation aujourd'hui », lui a rétorqué Tony Estanguet ce mercredi. Après neuf dures années de travail, rien ne peut décidément entamer l'optimisme du triple champion olympique.