Clément Pédron, Media365 : publié le lundi 28 décembre 2020 à 17h15
En pleine trêve hivernale et alors que le championnat reprend dans un peu plus d'une semaine, certains clubs ont fait le pari du changement à la tête de leur formation de National 1. Par obligation ou pour créer un électrochoc.
À l'image de la Ligue 1 ou la Ligue 2, le National 1 a également eu son lot de surprises durant la première partie de saison. Une bataille à trois voire quatre formations à l'avant qui se joue en quelques points, un meilleur buteur du championnat, Andrew Jung (Quevilly-Rouen) qui a marqué plus que tout le monde (15, L1, L2 et N1 confondus) et également ses licenciements. Ces derniers sont au nombre de trois depuis le début de l'exercice 2020-21. Annecy, qui a longtemps occupé la place de lanterne rouge a été le premier à remercier son entraîneur. Michel Poinsignon et l'ensemble de son staff ont été renvoyés le 8 décembre dernier à cause des mauvais résultats de la formation savoyarde (deux victoires en 13 journées à l'époque). Les Rouge et Blanc ont opté pour la solution en interne en la personne de Rémi Dru et Nicolas Goussé au poste d'adjoint. Actuellement avant-dernier, le FC Annecy croit encore au rebond et a donné l'impression de reprendre vie avec un nul prometteur contre Bastia (2-2), lors du dernier match de championnat.
Déziré pour oublier Secretario
Malgré une belle dynamique après un départ timide, l'horizon de Créteil s'est assombri peu avant la trêve. Alors que les Cristoliens occupaient le wagon de tête du National 1, l'équipe a subi un tremblement de terre en voyant son coach, Carlos Secretario, demander son départ. Malheureusement pour l'ancien joueur du Real Madrid, de graves problèmes de santé ont précipité cette décision et le Portugais n'a plus la force d'assurer pleinement son rôle. « C'est un jour très dur pour moi, car j'ai des problèmes de santé et je dois partir au Portugal pour me soigner, avait concédé Secretario, à la fin du dernier match de la phase aller. Peut-être qu'un jour je pourrai revenir ici. Je dois d'abord faire le point avec mon médecin. Je ne sais pas combien de temps tout cela prendra. Toute ma famille est au Portugal. Avec la maladie que j'ai, c'est difficile de rester ici seul. Si je ne suis pas à 100%, je préfère m'en aller. C'est une décision très dure dans ma carrière, mais j'aime beaucoup la vie et j'aime beaucoup ma famille aussi. »
L'US Créteil s'est de suite mis à chercher un remplaçant et a fait de Richard Déziré, le nouveau visage du club. « Déjà, j'ai une pensée pour Carlos Secretàrio à qui je souhaite un prompt rétablissement, a commencé l'ancien technicien du Mans. Je connais bien la difficulté du National et sa grande homogénéité. J'arrive à l'US Créteil-Lusitanos jusqu'à la fin de la saison avec, comme toujours, la volonté de donner le meilleur de moi-même et ainsi apporter ma pierre à l'édifice de ce club reconnu. Je suis très content de pouvoir à nouveau exercer mon métier et avancer avec les staffs en place, les joueurs, et l'ensemble du club. »
Qui pour succéder à Da Costa ?
L'avenir est encore incertain du côté du Sporting Club de Lyon. Engluée à la dernière place à un petit point d'Annecy, la formation rhodanienne est dans le dur. Au soir de la dernière journée, le 18 décembre dernier, Emmanuel Da Costa, l'entraineur du club a été mis à pied par ses dirigeants. Et si aucune autre information n'a filtré à son sujet, il ne fait aucune doute qu'il sera absent à la reprise de la saison, prévue le 6 janvier prochain. Seule certitude, Nicolas Usaï, l'ex-technicien de Châteauroux jusqu'à il y a quelques jours, a décliné l'offre. Le SC Lyon est toujours à la recherche d'un successeur alors que le staff actuel (l'ancien de Da Costa) sera en charge du groupe dès la reprise ce mardi.