Paul Rouget, Media365 : publié le dimanche 17 novembre 2024 à 14h02
De retour en Italie, où il a passé une bonne partie de sa carrière de joueur avant d'y entraîner, toujours à la Juventus, Didier Deschamps espère cette fois repartir avec la victoire, lui qui était invaincu avec les Bleus, comme joueur et sélectionneur, face à la Nazionale jusqu'à septembre.
Ce sera forcément un match particulier pour Didier Deschamps. Alors que l'équipe de France, déjà qualifiée, comme son adversaire, pour les quarts de finale de la Ligue des nations, est à Milan pour affronter la Nazionale dimanche soir (20h45), son sélectionneur, qui s'exprime toujours très bien en Italien, va retrouver un pays qu'il connaît très bien, et qui l'a grandement influencé dans son style d'entraîneur. La Juventus est l'équipe pour laquelle l'ancien milieu de terrain a le plus joué (près de 200 matchs entre 1994 et 1999), et le deuxième club qu'il a entraîné, après Monaco et Marseille, faisant remonter la Vieille Dame dans l'élite en 2007.
"Un match spécial"
« DD » a été interrogé sur le sujet vendredi en conférence de presse de veille de match, et évoqué ses souvenirs italiens. "Ça me fait très plaisir de venir ici. Je peux vous assurer qu'en tant que joueur, c'était un match spécial. Quand on se retrouvait dans le quotidien, ça pouvait chambrer... À l'époque, c'était très, très souvent l'Italie qui gagnait. On nous disait : « Les Français, vous jouez bien, mais vous ne gagnez jamais ». Il a fallu changer ça", a-t-il conclu dans un sourire, lui qui présentait, jusqu'à la défaite du match aller au Parc des Princes en septembre (1-3), la particularité d'être invaincu, comme joueur puis comme entraîneur, face à l'Italie.
Il était invaincu contre l'Italie
Sur le terrain, il avait d'abord connu une victoire historique en amical, en 1994 à Naples (1-0), puis un nul lors du Tournoi de France (2-2), un an avant une Coupe du monde 1998 lors de laquelle Deschamps et les Bleus, sur la route du titre, avaient éliminés leurs voisins transalpins aux tirs au but en quarts de finale (0-0, 4-3 t.a.b.). Et il y a aussi, évidemment, le sacre de l'Euro 2000 (2-1, a.p.), pour sa 103e et dernière cape lors de cette inoubliable face à des Italiens qui ont cru l'emporter. Comme sélectionneur, il a enregistré trois succès en amical (2-1 en 2012 et 3-1 en 2016 et 2018), les deux premiers à l'extérieur, avant donc cette défaite de septembre. Que cet éternel compétiteur espère bien être la dernière.