Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 11 avril 2024 à 08h45
La qualification pour le dernier carré de la Ligue des champions est encore très loin d'avoir échappé au Paris Saint-Germain, d'après l'analyse de son entraîneur espagnol dans la foulée du revers devant le Barça (2-3).
Dans le ton de ses joueurs, Luis Enrique n'a "aucun doute" quant à la possibilité de qualification des Parisiens dans seulement cinq jours à Barcelone, un match retour des quarts de finale de Ligue des champions qui arrivera donc très vite après la défaite de mercredi 3-2 au Parc : "Tout le monde spécule, mais nous, par exemple, on n'a pas perdu à l'extérieur en championnat." Mais à Newcastle (4-1) et Milan (3-1), soit la moitié de ses déplacements européens cette saison... "On a six jours pour se préparer. Les buts à l'extérieur ne comptent plus double, ce qui permet de maintenir la confrontation très ouverte."
"Il nous faudra plus de pression offensive"
Inévitablement marqué par ce revers, il confirme que son équipe a douté après le retour du Barça à 2-2 face à "un adversaire avec énormément de qualités" : "On a changé nos plans à la pause et le match a changé, on a marqué ces deux buts. Mais le Barça a continué à très bien jouer, il y a eu des temps forts et des temps faibles, finalement le résultat n'est pas bon pour nous. On pouvait faire mieux, mais je félicite le Barça."
Luis Enrique ne tombe surtout pas dans le piège pour enterrer Kylian Mbappé, qui est resté très terne. Selon lui, il n'a pas à parler d'un joueur en particulier et assume ses choix discutables de départ, affirmant que ce qu'il avait choisi pour commencer était pour lui, au coup d'envoi, ce qu'il pensait être la "meilleure solution pour gagner" : "La qualification dépendra de petits détails qu'il faudra travailler." Pas surpris par la prestation d'un FC Barcelone qu'il connaît très bien, puisqu'il en est le dernier entraîneur champion d'Europe (en 2015), il sait que sa formation doit "travailler le pressing haut" : "Il nous faut des joueurs capables de défendre sur Robert Lewandowski et Raphinha. Et il nous faudra plus de pression offensive."