Mathieu Warnier, Media365 : publié le jeudi 12 décembre 2024 à 09h15
Avec trois succès en quatre matchs cette semaine, les clubs français ont confirmé leur réussite cette saison en Ligue des champions. Cette dernière est même du jamais vu depuis de longues années.
La 6eme journée de la Ligue des champions a été faste pour les clubs français. Après le Paris Saint-Germain et Brest ce mardi, c'est Lille qui a su aller chercher la victoire à l'occasion de la réception du Sturm Graz. Le seul point noir restera la contre-performance de Monaco sur la pelouse d'Arsenal. Des résultats qui sont dans la droite ligne de ceux aperçus depuis le début de la phase de ligue de la principale compétition continentale en septembre dernier. En effet, comme signalé sur le réseau social Twitter par le compte « Stats de foot », l'ensemble des quatre clubs de Ligue 1 engagés ont un taux de victoires qui s'élève à 54%, soit treize succès sur les 24 matchs disputés. Pour retrouver trace d'une telle réussite, il faut remonter à la saison 2009-2010, marquée par les beaux parcours de l'OL et de Bordeaux, qui s'étaient rencontrés en quarts de finale pour un succès de Gones.
En route vers une réussite record ?
Ces derniers avaient alors échoué aux portes de la finale face au Bayern Munich. Une édition de la Ligue des champions qui avaient vu les clubs français atteindre un ratio de 57% de victoires, chiffre qui n'avait jusqu'alors pas été approché. Grâce à la nouvelle formule, chacun des quatre engagés français a encore deux matchs à disputer dans le courant du mois de janvier, des rencontres dont les enjeux seront élevés. En effet, alors que Brest et Lille auront l'opportunité de s'assurer une place dans les huit premiers, synonyme de qualification directe pour les huitièmes de finale, autant Monaco que le PSG devront aller prendre des points pour valider leur billet pour la suite de la compétition. Dans l'éventualité d'un sans-faute lors des septième et huitième journées, le taux de réussite grimperait à quasiment 66% et permettrait à la Ligue 1, souvent décriée hors des frontières hexagonales, de placer ses quatre représentants parmi les 24 meilleures formations du continent.