Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 16 septembre 2024 à 15h54
Tout faux pas pourrait avoir moins de conséquences qu'avant, mais c'est sans doute un piège que de penser ainsi.
Le changement de formule n'implique pas un changement d'horaire. Il y aura toujours deux matchs à 18h45 pour lancer les grandes soirées de Ligue des champions (ce sera le cas, par exemple, pour Brest dans deux semaines à Salzbourg, le mardi 1er octobre), et si Young Boys - Aston Villa en passionnera assurément certains, c'est surtout la Juventus qui sera surveillée de près en tant que première de cordée mardi à 18h45, face au PSV Eindhoven. Le hasard de la programmation veut que Bologne, conduit vers la C1 par Thiago Motta, débute aussi mercredi à 18h45 (contre le Shakhtar), mais c'est bien sur le banc de la grande Juve qu'est désormais assis l'ancien milieu de terrain du PSG.
"On veut se placer le plus haut possible"
"Il n'y a pas de pression, l'histoire du club est belle et très importante", répond l'ex-international italien, qui s'apprête à perdre définitivement son ancien coéquipier Adrien Rabiot, lorsqu'on lui rappelle que la Juventus n'a pas gagné la C1 depuis 1996 devant l'Ajax (aux tirs au but). Son deuxième et dernier titre après celui de 1985, dans les tristes circonstances du Heysel contre Liverpool sur un penalty de Michel Platini. Deux titres pour un record de sept finales perdues (1973, 1983, 1997, 1998, 2003, 2015, 2017) !
"On a beaucoup de supporters et de choses qui ont été bien faites, on entame une compétition complètement différente et on est concentrés sur ce match. Tout le reste compte relativement peu, l'important est de réussir une bonne performance. On veut se placer le plus haut possible et ça commence mardi, il faut rivaliser et avoir cette idée commune que c'est une rencontre importante. Notre grand objectif, c'est d'être compétitifs face à tout le monde." Les Turinois connaissent leurs responsabilités sous ce maillot chargé d'histoire, dans un contexte qui, après des débuts très prometteurs, est déjà devenu déjà un peu plus lourd du fait de deux nuls 0-0 consécutifs contre la Roma puis surtout à Empoli ce week-end. Tel est le lot de la Juve, un de ces dix ou quinze clubs au monde où l'exigence est absolument permanente.