Guillaume Marion, Media365 : publié le samedi 28 septembre 2024 à 13h35
Présent lors d'une émission sur Canal+ Sport Afrique, Mamadou Sakho a donné son avis sur l'arrivée d'Adrien Rabiot à l'OM, et plus généralement sur la rivalité entre Marseille et le PSG.
Décidément, l'arrivée surprise d'Adrien Rabiot ces derniers jours à l'Olympique de Marseille fait toujours autant réagir en France. En effet, si les supporters du Paris Saint-Germain ont vivement réagi après avoir appris cette "trahison" de leur ancien protégé, certains anciens joueurs du club de la capitale ont depuis donné leur avis. Dernièrement, c'est Mamadou Sakho qui a été interrogé sur le sujet lors de l'émission J-1 sur Canal+ Sport Afrique. « Sincèrement, c'est vrai que ça m'a titillé. Après, connaissant le monde du foot, je ne sais pas comment Adrien a quitté le PSG. Selon sa situation avec le club au moment de son départ, je ne sais pas s'ils sont partis en guerre, la personne peut avoir un ressenti différent », a dans un premier temps déclaré le défenseur central de 34 ans, qui évolue depuis cet été en 1ere division géorgienne au Torpedo Kutaisi.
Sakho : « Aujourd'hui, le Classico il est mignon »
« Moi, personnellement, en tant que Parisien depuis petit, un joueur qui porte le maillot du PSG n'a pas le droit de porter celui de Marseille. Je suis un vrai Parisien et je préfère arrêter ma carrière plutôt que porter celui de l'OM. Je parle en mon nom. Cette rivalité, je la sens de moins en moins. À notre époque, un PSG - Marseille, c'était un PSG - Marseille. Maintenant, j'ai l'impression que le match est joué différemment, a par la suite expliqué Sakho, lors de son passage vendredi soir sur le plateau de Canal+ Sport Afrique. Avant, il y avait de la tension avant le match, du piment. Aujourd'hui, le Classico il est mignon. » En attendant, après avoir joué son dernier match avec le PSG à Strasbourg en décembre 2018, Rabiot pourrait bien faire son grand retour en Ligue 1 ce dimanche avec l'OM... à Strasbourg, lors d'une des belles affiches de cette 6eme journée.