Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 02 décembre 2024 à 13h12
Aujourd'hui en Malaisie, l'attaquant espagnol Jesé Rodriguez est revenu sur son passage compliqué au PSG, et en veut au président parisien Nasser Al-Khelaïfi : "Je ne sais pas s'il aimait plus ma femme que moi."
On l'avait un peu perdu de vue. Recruté par le PSG en 2016 moyennant quelques 25 millions d'euros, Jesé Rodriguez n'a jamais réussi à s'imposer dans la capitale. Prêté successivement à Las Palmas, Stoke City, au Bétis Séville et au Sporting Portugal, sans beaucoup plus se mettre en valeur, il a résilié son contrat d'un commun accord fin 2020, après disputé seulement 18 matchs toutes compétitions confondues, pour deux petits buts, avec le club parisien.
Aujourd'hui âgé de 31 ans, l'attaquant espagnol, qui évolue désormais en Malaisie, au Johor Darul Ta'zim FC, après des expériences sans lendemain en Turquie (Ankaragucu), en Italie (Sampdoria) et au Brésil (Coritiba), le joueur formé au Real Madrid garde un souvenir amer de son passage au PSG. "Comme je ne jouais pas beaucoup, j'ai pensé à aller à Paris parce que j'allais jouer et avoir des minutes. Par-dessus tout, il y avait Emery comme entraîneur, c'est lui qui m'a appelé", confie-t-il d'abord dans un entretien accordé au YouTubeur Mowlihawk.
"Ils m'ont très mal traité"
Jesé, qui s'est aussi essayé à la musique, avoue avoir été "très bien payé" à Paris (5 millions d'euros brut), mais qu'il avait l'impression d'avoir été "trompé". "Au PSG, j'ai débuté en donnant la passe décisive lors du premier match (en fait une frappe repoussée qui avait profité à Layvin Kurzawa à Bastia, ndlr). Mais ensuite, j'ai été écarté des terrains pendant deux mois à cause d'une appendicite. Et dès l'hiver suivant, on m'a dit que je devais partir. J'ai dit à Emery que je me sentais trompé."
Mais plus qu'à Unai Emery, l'ancien Merengue en veut surtout à son ancien président, Nasser Al-Khelaïfi. "Le président ne voulait même pas me voir en peinture, lâche-t-il à propos du Qatari. Je ne sais pas s'il aimait plus ma femme (Aurah Ruiz, ndlr) que moi. Ils ne m'ont donné aucune explication. Ils m'ont très mal traité. Là, j'ai réalisé que Madrid est le meilleur au monde en tout. J'avais l'impression d'avoir affaire à un gars milliardaire qui utilise les joueurs comme s'il s'agissait de badges." L'intéressé appréciera sans doute...