Clément Pédron, Media365, publié le 1 décembre
Englué dans une série de deux défaites de rang, Angers a décroché sa deuxième victoire à l'extérieur ce dimanche contre Le Havre (0-1). Les hommes d'Alexandre Dujeux ont été récompensés de leurs efforts et plongent les Normands dans le doute.
Ça n'a pas été le plus beau match de la saison, loin de là, mais Angers fera certainement avec. Ce dimanche après-midi, le SCO a remporté une belle victoire sur la pelouse du Havre (0-1) dans le cadre de la 13ème journée de Ligue 1. Avec ce succès, le deuxième à l'extérieur de la saison, le promu repasse hors de la zone de relégation mais reste quand même à portée de tir des autres formations derrière. Cette victoire devrait en tout cas apporter beaucoup de joie à une formation angevine engluée dans une série de deux défaites de rang. Surtout, elle vient concrétiser un match généreux et solide de la part de la bande à Alexandre Dujeux.
Durant le premier acte, Angers s'est créé les meilleures occasions via Allevinah (7e, 19e) mais le gardien Desmas repoussait l'échéance quand ce n'était pas son défenseur Lloris. Ce dernier a pourtant failli faire basculer la rencontre une première fois avec une main dans la surface de réparation à la suite d'un centre d'El-Melali mais après appel à la vidéo, l'arbitre Willy Delajod a estimé que le geste du Havrais n'était pas volontaire et que de ce fait, il n'y avait pas lieu de siffler penalty (35e). Une décision qui faisait bouillir le technicien du SCO... Alexandre Dujeux ne décollerait pas ensuite en voyant ses hommes - Hanin (36e), Dieng par deux fois (43e, 45e) pour ne pas les citer - manquer le cadre ou buter sur Desmas.
Abdelli délivre les siens
Supérieur dans tous les compartiments du jeu mais mal-payé jusqu'à présent, Angers SCO parvenait tout de même à percer le verrou normand en faisant parler sa force depuis le début de saison : les coups de pied arrêtés. Le promu est la troisième meilleure équipe sur ces phases de jeu et l'a encore montré avec ce corner déposé d'El-Melali sur la tête d'Abdelli depuis les 5,50 mètres (0-1, 64'). Dès lors, le HAC a commencé à se réveiller mais la partie n'est guère montée en qualité, la faute à une succession de fautes durant toute la dernière demi-heure. Et pour ne rien arranger aux affaires de Didier Digard, Josué Casimir a dû quitter ses partenaires sur civière en raison d'une blessure à la cheville. Sans leur capitaine, les Ciel et Marine n'ont pas été très inspirés et se sont logiquement inclinés dans ce duel de la peur. Il en faudra plus dans le contenu pour espérer un meilleur rendement pour le HAC tandis que le SCO peut s'appuyer sur ce succès salvateur pour la suite.