OL - Aulas : "Lacazette m'a terriblement rappelé Battiston face à Schumacher"

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 15 avril 2024 à 09h00

Le sens de la formule est loin d'avoir disparu Jean-Michel Aulas, vice-président de la FFF mais surtout ancien grand patron de l'Olympique Lyonnais qui était au stade contre Brest (4-3).

Jean-Michel Aulas assistait dimanche au match face à Brest au Groupama Stadium (4-3), une soirée de folie après laquelle il a répondu à Prime Video en ayant notamment une pensée pour Alexandre Lacazette, violemment percuté par le gardien adverse Marco Bizot pour obtenir l'ultime penalty de la victoire au bout du temps additionnel : "J'espère qu'il va bien, car il a pris un choc qui m'a terriblement rappelé Harald Schumacher", la fameuse action face à Patrick Battiston en demi-finales du Mondial 1982 contre la RFA (élimination 3-3 a.p., tab : 5-4).

"C'est vraiment l'OL, fait pour être tout en haut"

"Il n'y a que dans le football qu'on a des émotions comme ça. C'est un match couperet qui nous permet de nous relancer vers le haut. Et il y a ce public qui est formidable dès le début, dans la difficulté et désormais dans l'espoir. C'est vraiment l'OL. L'OL est fait pour être tout en haut." Les Lyonnais poursuivent leur folle remontée, désormais à la septième place qui pourrait être potentiellement qualificative pour la Ligue Europa s'ils ne parvenaient pas à battre le Paris Saint-Germain en finale de Coupe de France dans un peu plus d'un mois (le samedi 25 mai à Lille).

Ce n'était pas le premier retour de "JMA" depuis sa destitution de son poste de président par John Textor, le propriétaire des Gones, puisqu'il était déjà présent en tribune présidentielle à l'occasion de la réception de Toulouse au mois de décembre (3-0) qui avait été marquée par un triplé d'Alexandre Lacazette, pour la première de Pierre Sage sur le banc à domicile. Il avait alors évoqué ses "jambes en coton" (pour Canal+) : "On a discuté, à partir de là Textor m'a dit que je devais revenir au stade, que je viendrais derrière lui et qu'on irait voir les joueurs ensemble avant ce match. Ils devaient être surpris, moi aussi et j'étais un peu gêné, très ému. Je n'étais pas préparé... Ce n'était pas un acte de communication, mais un acte positif de réconciliation qui a permis à tout le monde de retrouver ses bases." Il avait aussi été vu en janvier devant le Stade Rennais (2-3).

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