Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 12 janvier 2025 à 16h30
En quête d'un renfort offensif pour pallier le départ d'Ignatius Ganago, le FC Nantes ne pourra finalement pas compter sur l'arrivée dans ses rangs de l'attaquant rémois Amine Salama.
Les ambitions de recrutement du FC Nantes se sont heurtées à un mur. Ce vendredi, le club de Loire-Atlantique a confirmé l le départ de son attaquant international camerounais Ignatius Ganago, prêté à la franchise MLS du New England Revolution jusqu'au 20 juillet prochain avec une option pour prolonger cet accord jusqu'à la fin de l'année et une autre pour un transfert définitif du joueur de 25 ans. En conséquence, les Canaris se sont mis en quête d'un renfort pour le secteur offensif d'ici la fin du mercato hivernal, prévue le 3 février prochain. Antoine Kombouaré a alors très rapidement informé ses dirigeants qu'il avait identifié un profil pouvant apporter une plus-value à l'effectif nantais lors de la deuxième moitié de saison. Cette piste menait à Amine Salama, attaquant qui a disputé quatorze matchs avec Reims en Ligue 1 depuis le début de l'exercice 2024-2025, dont un seul comme titulaire, sans avoir trouvé la faille.
Kombouaré pas entendu par ses dirigeants
Les négociations entre le club nantais et son homologue champenois ont débouché sur un accord prévoyant dans un premier temps un prêt payant à hauteur de 300 000 euros, auquel vient se greffer une option d'achat estimée à 5,5 millions d'euros, selon les informations dévoilées par le quotidien L'Equipe. Toutefois, si Antoine Kombouaré était très enthousiaste à l'idée d'intégrer à son effectif le joueur passé par Dunkerque et Angers, le quotidien Ouest-France annonce que cela n'était pas partagé par ses dirigeants. L'unanimité n'étant pas d'actualité au sein de l'organigramme des Canaris, les négociations entre les deux clubs ont fini par échouer, fermant totalement la porte à une arrivée d'Amine Salama, qui n'est plus désiré en Champagne, d'ici le début du mois de février. L'entraîneur nantais va ainsi devoir changer son fusil d'épaule s'il veut apporter du sang frais à sa ligne offensive en vue d'une lutte pour le maintien en Ligue 1 qui s'annonce intense jusqu'à la 34eme et dernière journée, prévue le 18 mai prochain.