Clément Pédron, Media365, publié le dimanche 28 janvier 2024 à 10h00
Ce dimanche, le FC Nantes se déplace sur la pelouse du Stade de Reims sans un seul latéral gauche après le départ de Quentin Merlin à l'OM. Et c'est une difficulté de plus pour la bande à Jocelyn Gourvennec qui n'avait vraiment pas besoin de ça.
La légère éclaircie de la victoire contre Pau en Coupe de France a vite laissé place à l'amertume de l'élimination au tour suivant contre Laval (1-0) à la maison. Surtout dans une compétition où le FCN a rejoint la finale lors des deux précédentes éditions. Depuis, Nantes poursuit sa léthargie. En Ligue 1, les Jaune et Vert restent sur quatre défaites de suite (PSG, Brest, OL et Clermont) et son calendrier à venir (Reims, Lens, Toulouse, PSG) ne prête guère à sourire. Alors si en plus, vous ajoutez des départs non prévus au programme, vous obtenez l'ambiance générale ressentie du côté de la Jonelière ces dernières heures.
En conférence de presse avant cette 19ème journée, Jocelyn Gourvennec n'avait pas franchement la tête des bons jours, sans doute la faute au départ surprise de Quentin Merlin, pur produit du centre de formation, à l'Olympique de Marseille contre 12 millions d'euros. Ce transfert non anticipé par les dirigeants du FC Nantes, met l'équipe dans la panade puisque pour le moment, aucun élément n'est venu le remplacer. Pour preuve, ce dimanche à Auguste-Delaune, Kelvin Amian, arrivé il y a quelques jours, devrait prendre le couloir droit pour que Duverne puisse dépanner à gauche. « Quand on est un club comme Nantes, ou 80% des clubs de Ligue 1, et qu'un club comme Marseille vise un joueur, c'est terminé, on ne va pas se raconter d'histoires., a regretté l'ancien entraîneur de Lille. Une fois qu'il est ciblé, vous avez perdu le joueur. »
Le rebond ou la crise
Doublure de Quentin Merlin, Jaouen Hadjam a également quitté les bords de l'Erdre direction les Young Boys de Berne. Face au SDR, Nantes ne pourra pas non plus compter sur Meupiyou et Ganago (blessés), Bénie Traoré (suspendu), Castelletto, Moutoussamy, M. Mohamed, Simon (CAN) ni Centonze, Pierre-Gabriel et Affamah (choix de l'entraîneur). Vous l'aurez compris, les Canaris apparaissent bien déplumés au moment même où ils doivent rebondir. Car en cas de contre-performance face à la bande à Will Still, le FCN plongerait définitivement dans la crise.
En conférence de presse, Jocelyn Gourvennec n'a pas dit le contraire et espère toujours un sursaut d'orgueil. « Pour inverse la tendance, il faut hausser notre niveau, être plus durs et plus défenseurs dans nos trente derniers mètres, afficher davantage d'énergie pour conclure nos situations. Ensuite, il faut aussi qu'on soit arbitrés normalement, ce qui n'est pas le cas ces dernières semaines, que le FC Nantes soit plus respecté. Enfin, il faut aussi qu'on ait ce petit facteur de réussite et que les dieux du foot soient plus avec nous. Ça compte aussi pour que les matchs basculent. »