Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 26 octobre 2024 à 15h48
Si les Marseillais, qui reçoivent le PSG dimanche, sont plutôt convaincants offensivement, c'est plus compliqué de l'autre côté du terrain, notamment en raison d'une défense remaniée à chaque match.
Toujours troisième du classement, l'OM, qui a renoué avec la victoire le week-end dernier en laminant Montpellier à la Mosson (5-0) - après deux matchs sans victoire, dont sa première défaite de la saison à Strasbourg (0-1) -, va passer son premier vrai test de la saison dimanche soir (20h45) à l'Orange Vélodrome en clôture de la 9e journée contre son éternel rival parisien, leader de Ligue 1 avec trois longueurs d'avance et le même nombre de points que Monaco, mais avec une meilleure différence de buts. Et si le PSG (25 buts inscrits) possède l'attaque la plus performante devant l'OM (21 buts, dont 6 pour la recrue Mason Greenwood), les joueurs du Rocher ont eux la meilleure défense du championnat avec seulement quatre buts encaissés, à égalité avec Lens, les Marseillais, comme les Parisiens, en ont encaissé deux fois plus. Les Phocéens dégagent surtout par moment une impression de fébrilité, qui peut notamment s'expliquer par le fait que Roberto De Zerbi, débarqué cet été en Provence, n'a jamais pu aligner la même défense depuis le début du championnat.
Des côtés en question
En attente d'un éventuel retour de Chancel Mbemba, qui a fini par réintégrer le groupe d'entraînement, Leonardo Balerdi devrait être aligné dans l'axe aux côtés de Geoffrey Kondogbia, un milieu de terrain qui peut dépanner dans l'axe, plutôt qu'avec Derek Cornelius, titulaire dans l'Hérault. Mais il y a encore moins de solution crédible sur les côtés. Alors que Quentin Merlin n'est pas encore prêt à débuter et qu'Ulisses Garcia ne convainc pas toujours, Cornelius pourrait débuter sur le flanc gauche, et Michael Murillo du côté droit, même si, comme son concurrent au poste Pol Lirola, il n'a pas participé au premier quart d'heure de l'entraînement vendredi. Des Phocéens qui se méfient beaucoup des ailiers parisiens, Bradley Barcola et Ousmane Dembélé en tête. "On a parlé, travaillé, on doit rester en bloc pour éviter qu'ils jouent à l'intérieur et il faut être attentif à la profondeur. Il y a d'autres choses qui restent entre nous. Mais oui, le gros danger, c'est les ailiers", a confirmé Balerdi en conférence de presse.