Clément Pédron, Media365, publié le samedi 28 septembre 2024 à 09h35
Sur une pente ascendante après sa victoire en Ligue 1 contre Toulouse et en Ligue des champions contre Sturm Graz, et avant un déplacement à Salzbourg en C1, le Stade Brestois s'est liquéfié sur la pelouse d'Auxerre vendredi soir (3-0). Éric Roy, l'entraîneur des Finistériens, n'a que peu goûté à la prestation de ses hommes.
On enfonce volontairement une porte ouverte mais le Stade Brestois n'a pas préparé de la meilleure des manières son déplacement à Salzbourg en Autriche programmé ce mardi à 18h45 lors de la 2ème journée de la Ligue des champions. Très beaux vainqueurs de leur première match dans la plus prestigieuse des compétitions le 19 septembre dernier à la maison contre Sturm Graz, les Bretons se sont peut-être imaginés trop rapidement sur la pelouse de la Red Bull Arena la semaine prochaine. Et le quotidien du championnat les a vite rattrapés. Vendredi soir, le SB29 avait pourtant l'horizon dégagé, lui qui restait sur un succès probant contre Toulouse (2-0). Surtout qu'en face, l'AJ Auxerre n'en menait pas large avec ses quatre défaites consécutives. Malgré ce contexte, les « Ti Zefs », remaniés en Bourgogne pour l'occasion, ont pris l'eau de tous les côtés. Et le moins que l'on puisse dire est que ça n'a pas plu à Éric Roy. « Il y a aussi beaucoup d'enseignements à tirer, a souri l'entraîneur dans des propos rapportés par l'Équipe. Lesquels ? Des enseignements que je tirerai, moi. À part un ou deux, je ne crois pas avoir vu un joueur à son niveau. Les autres ont semblé en grande difficulté. »
Une sérieuse piqûre de rappel
Installé dans les tribunes en raison d'une suspension, Éric Roy a assisté impuissant au naufrage de son équipe. Un homme parmi d'autres a incarné ces difficultés à ce point : Romain Faivre. Revenu en Bretagne pour se relancer, le milieu de terrain avait pourtant une carte à jouer face aux Auxerrois. Il n'a pas existé du tout, errant comme une âme en peine sur le terrain. Simple erreur de parcours ou premier signe alarmant ? L'avenir nous le dira et à en croire l'entraîneur, les « Ti Zefs » ont plutôt intérêt à appliquer les mêmes ingrédients en championnat et en Ligue des champions sous peine de ne pas souvent sortir du banc de touche. « S'ils avaient la tête à mardi, il n'y en aura pas beaucoup qui joueront, du coup, a enchaîné Roy. Il faut être bon à tous les matches, si tu veux espérer postuler au onze de départ. Le match le plus important était celui-là, pas celui de mardi. Moi, je ne fais pas de distinction entre les compétitions. Quand on ne met pas d'engagement, pas d'intensité, pas d'agressivité dans le bon sens du terme, tu es battu dans les duels, tu es battu tout simplement dans le jeu. » Quelque chose nous dit que la prochaine rencontre de Ligue 1 contre Le Havre est plus importante qu'il n'y paraît...