Thibaut Simon, Media365, publié le jeudi 12 septembre 2024 à 23h54
Accusé pour blanchiment de fraude fiscale, Djibril Cissé s'est exprimé dans les colonnes du Parisien et semble vivre très mal cette situation.
Djibril Cissé n'est sans doute pas un fraudeur, mais une enquête a pourtant été ouverte contre l'ancien joueur de l'AJA. Ce mercredi à Bastia, un an de prison avec sursis et 100 000 d'amende ont été requis à l'encontre de l'ancien international français. Soupçonné de blanchiment de fraude fiscale, abus de biens sociaux et omission d'écriture comptable, Djibril Cissé s'est défendu.
Une société dans le viseur de la justice
Une enquête est donc en cours pour déterminer si le Français de 43 ans a fait preuve de négligence comme il le souligne ou si les accusions sont bien confirmées. "Je peux reconnaître à la limite avoir été un peu négligent ou mal organisé sur le traitement de mes factures, mais il n'y a jamais eu chez moi d'intention de frauder le fisc." a expliqué l'ancien buteur des Bleus au Parisien. En effet, une société par action simplifiée unipersonnelle (SASU) domicilié à Furiani, lieu de résidence de Cissé, fait l'objet de cette enquête. Placée en liquidation judiciaire en 2020, cette société possédait un compte courant associé, débiteur de 550 000 euros. Pour l'accusation, cela relève d'abus de bien sociaux. De plus, la somme de 230 000 euros pour absence de déclaration de TVA et d'impôt sur les sociétés constitue une créance fiscale.
Un jugement attendu le 13 novembre
Dans les colonnes du Parisien, le joueur qui a évolué à la fin de sa carrière à Bastia, témoigne d'une situation très compliquée à vivre. "Je vis très mal d'être aujourd'hui associé à ces mots de fraude, de blanchiment, d'abus de biens sociaux..." explique-t-il. Il faudra attendre le 13 novembre pour connaître la décision du tribunal correctionnel de Bastia.