PSG : Un hommage à Jorge dimanche au Parc, avec Denisot

Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 23 février 2024 à 18h47

Michel Denisot était le président d'Artur Jorge, un duo parmi les plus indissociables de la longue période à la tête du Paris Saint-Germain pour l'homme de médias devenu dirigeant.

Un hommage sera rendu à Artur Jorge, décédé jeudi à l'âge de 78 ans, avant PSG - Rennes (coup d'envoi à 17h05) et Michel Denisot en sera, lui qui a directement donné rendez-vous "avec tous les supporters et les dirigeants" : "Je suis invité par le président du PSG et je l'en remercie." Face à l'importance du moment, l'ancien patron du club de la capitale va donc revenir au Parc dimanche, ce qu'il n'a pas fait depuis fort longtemps comme il le confiait l'année dernière à nos confrères du Parisien : "Je n'aime pas les marches arrières. J'ai vécu sept ans quasiment à plein pot là-bas, je serais content d'y retourner... Je suis tous les matchs, mais j'aime bien les voir chez moi. Après, j'ai une relation tout à fait courtoise avec le PSG, il n'y a pas de problème." La preuve en sera donc donnée dimanche, malheureusement dans ces tristes circonstances.

"S'il se levait, c'est qu'il n'avait pas travaillé ! Il n'était pas là pour faire la circulation"

Coach champion de France en 1994, le deuxième titre de l'histoire du Paris Saint-Germain (avant les neuf suivants de 2013 à 2016, puis de 2018 à 2020 et enfin en 2022 et 2023), Artur Jorge était aussi celui de l'exploit face au Real Madrid en mars 1993, en quarts de finale de Coupe de l'UEFA (4-1 au Parc après une défaite 3-1 à l'aller) : "Il disait que c'était ce qu'il fallait faire tout le temps. C'était ça, son exigence : il ne se retournait pas sur le passé. Il voulait toujours s'améliorer et me demandait des joueurs en permanence. Il m'en faisait même engager qu'il n'utilisait pas. Il me disait que c'était pour la concurrence, que ça forçait ceux sur le terrain à faire mieux. Sa philosophie était très exigeante."

Michel Denisot se souvient également d'une "repartie brillante et facile" : "Je lui demandais pourquoi il restait toujours sur le banc, sans se lever. Il me répondait qu'on avait travaillé toute la semaine, et que s'il se levait, c'est qu'on n'avait pas travaillé ! Qu'il n'était pas là pour faire la circulation." Puriste du football, il détestait les talonnades comme le révèle encore Michel Denisot, partant du principe qu'elles étaient le résultat d'un mauvais placement.

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