Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 25 avril 2024 à 10h58
L'Olympique de Marseille ne galvaudera pas la Ligue 1, même avec la Ligue Europa qui se profile. Jean-Louis Gasset et ses hommes auront pourtant bien du mal à aller accrocher une place européenne.
Jean-Louis Gasset ne compte pas faire tourner dimanche face à Lens, alors que l'Atalanta viendra pourtant quatre jours plus tard à l'Orange Vélodrome, pour le match aller de ces demi-finales de Ligue Europa qui semble être le dernier réel objectif des Phocéens en cette fin de saison : "Je vois que Lens est à cinq points, on va lutter jusqu'au bout et je ne sais pas où on finira. Je l'avais dit en arrivant, on va essayer de marquer le plus de points possible et on verra notre classement. Dimanche, ce sera la bonne équipe, la moins fatiguée, qui va jouer. On s'adapte."
"On n'avance pas, mais on va continuer à y croire"
Les Marseillais, huitièmes après leur nul mercredi contre Nice (2-2), seront qualifiés pour la Ligue des champions en cas de victoire finale en Ligue Europa, mais il serait évidemment plus sage d'assurer ses arrières en visant un ticket européen par le biais du championnat. Surtout que cette sixième place - détenue pour le moment par les Lensois - pourrait être qualificative, certes pour la Ligue Europa Conférence, si le PSG venait à battre l'OL en finale de Coupe de France le mois prochain...
"Malgré l'infériorité numérique, les joueurs ont donné le maximum pour gagner", rappelle encore l'ancien entraîneur adjoint de Laurent Blanc au Paris Saint-Germain (de 2013 à 2016). "L'équipe a été courageuse et bien organisée, je ne peux rien leur reprocher. C'est vrai qu'on n'avance pas, mais on va continuer à y croire. Jeudi les prolongations, dimanche match à Toulouse, mercredi match en retard avec une seconde période à dix contre onze... Physiquement, ils ont été au bout." Et c'est bien ce qui inquiète les supporters olympiens, même si l'OM pourra à nouveau profiter d'un week-end de repos entre ses deux matchs de C3 face à l'Atalanta, son match de la 32e journée à Reims ayant été repoussé de dix jours (comme celui du PSG à Nice).