Axel Allag, Media365, publié le mercredi 15 novembre 2023 à 17h05
D'après des informations de nos confrères du Parisien, une Brésilienne sans papier, ancienne employée de maison de Neymar, l'accuse de travail non déclaré pendant près de deux ans et lui réclamerait 368 000 euros . L'ancien joueur du PSG a lui été assigné aux prud'hommes de Saint-Germain-en-Laye.
Un ennui de plus pour Neymar. Déjà contraint de voir sa saison 2023-2024 quasiment terminée en raison d'une rupture du ligament croisé antérieur et du ménisque du genou gauche contractée avec le Brésil face à l'Uruguay lors de la dernière trêve internationale, le Brésilien a été assigné aux prud'hommes de Saint-Germain-en-Laye par une Brésilienne sans papier, selon des informations du Parisien. Âgée de 35 ans, elle accuse Neymar, ancien joueur du PSG et nouvel élément d'Al-Hilal, de travail dissimulé sept jours sur sept entre janvier 2021 et octobre 2022. Elle affirme, en outre, documents à l'appui, qu'elle aurait été payée en espèces par le joueur, qui évoluait alors dans le club de la capitale et habitait dans sa maison à Bougival. Elle réclamerait 368 000 euros au joueur.
L'employée de maison contrainte de travailler 15 jours avant son accouchement
Les avocats de la plaignante, Mes Caroline Toby et Vincent Champetier, se sont expliqués auprès du Parisien : "Neymar a exploité la précarité de notre cliente pour lui imposer des conditions de travail indignes, en violation des règles élémentaires du droit du travail", ont-ils affirmé, précisant avoir également envoyé un recommandé au Brésilien, resté sans réponse jusqu'alors. Le Parisien évoque le dossier en parlant "de cadence infernale, de non-rémunération d'heures supplémentaires, d'absence de congés payés et de suivi médical". On peut également lire que la plaignante, lorsqu'elle était "enceinte de son quatrième enfant", "aurait été contrainte de travailler jusqu'à 15 jours avant son accouchement et n'aurait ensuite pas retrouvé son poste". Day Crespo, l'une des représentantes du Brésilien chargée de sa communication, s'est refusée à des commentaires.