Axel Allag, Media365, publié le lundi 20 mai 2024 à 12h10
Le scénario de dimanche soir concernant la lutte pour la relégation a été haletant et, entre Metz et Lorient, la place de barragiste s'est jouée sur le cinquième critère, qui a donc penché en faveur des joueurs de László Bölöni, défaits par le PSG (0-2) pendant que Lorient a étrillé Clermont (5-0).
Cela s'est joué à un détail près. Dimanche soir, au coup d'envoi de l'ultime journée de Ligue 1, le FC Metz était en position favorable afin de terminer barragiste dans son duel à distance avec Lorient. En effet, les joueurs de László Bölöni comptaient 3 points d'avance sur les Merlus mais également 7 buts de plus que les joueurs de Régis Le Bris. Le scénario qui s'est déroulé à alors été digne des plus renversants car si la défaite du club lorrain face à une équipe remaniée du PSG pouvait être anticipée (0-2), dans le même temps les Merlus ont su faire parler la poudre dans de grandes proportions en s'imposant 5-0 contre Clermont lors d'un festival de tirs (32 pour 10 cadrés en faveur des locaux).
Le plus grand nombre de buts à l'extérieur dans les confrontations directes décisif
Ainsi, les deux formations comptaient le même nombre de points (29) et également une différence de buts similaire (-23). Les critères 3 et 4 (différence de buts particulière et nombre de points sur les confrontations directes) n'aidaient pas car l'égalité était parfaite (victoire de Metz à Lorient 2-3 et de Lorient à Metz 1-2). Ainsi, une rareté, il a fallu se baser sur le critère 5, soit le plus grand nombre de buts à l'extérieur dans les confrontations directes afin de déterminer qui de Metz ou de Lorient serait barragiste. "En cas de nouvelle égalité, avantage sera donné au club ayant marqué le plus grand nombre de buts à l'extérieur lors des rencontres disputées entre eux", précise le site officiel de la LFP.
En marquant 3 buts au Moustoir le 26 novembre dernier, et en encaissant "seulement" 2 en février à Saint-Symphorien, ce sont donc les joueurs de László Bölöni qui ont obtenu la 16ème place, synonyme de barrages. "J'ai compté les minutes, j'ai regardé la montre et de temps en temps, je demandais le score", a commenté le technicien en conférence de presse. "J'étais inquiet, j'attendais la fin du match. Dans le vestiaire, j'ai dit aux joueurs que ce n'était pas normal de les féliciter après un match perdu, mais je les ai félicités malgré tout parce que le fameux équilibre, on ne l'a pas fait parfaitement mais on l'a arrêté (de prendre des buts). Les Parisiens ont eu encore des occasions avec une grande domination mais on a réussi à s'accrocher à cet équilibre. On s'est aussi accroché aux infos qu'on avait de Lorient", a continué un Bölöni soulagé d'avoir encore une chance de jouer pour sa survie en Ligue 1.