Giuly veut entraîner, "à l'étranger s'il le faut"

Giuly veut entraîner, "à l'étranger s'il le faut"©Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 24 janvier 2022 à 23h39

Un club français répondra-t-il à l'appel, qui peut paraître presque désespéré ? En tout cas, on ne peut pas reprocher à Ludovic Giuly son manque d'envie d'embrasser la fonction d'entraîneur, lui qui y travaille depuis plusieurs années.



Ludovic Giuly souhaite devenir entraîneur : "J'ai eu mon diplôme de coach professionnel à Madrid, je vais me lancer, annonce l'ancien Monégasque lundi soir sur RMC. J'ai essayé d'aider beaucoup de clubs, en demandant à être n°3, n°4 ou même n°5, pour apprendre. J'en ai besoin. Mais personne n'a répondu. Je vais donc chercher et trouver ailleurs, tout seul comme un grand. Personne ne m'a répondu en France, même pour être avec les attaquants, même pour une semaine ou un mois... Je disais aux présidents que je signais un papier pour assurer que je ne prenais pas le poste du n°1 s'il se faisait virer, je pars avec lui. Je veux aider ! Il y a plein de clubs qui ont besoin, mais si ce n'est pas votre cas, pas de problème. Je préfère entraîner chez moi, mais s'il faut que j'aille à l'étranger..."

"J'aime le vin, si 'Titi' ne veut pas, moi je veux bien !"

Depuis sa retraite de footballeur, le vice-champion d'Europe 2004 (avec Monaco), qui a ensuite joué au Barça, avait pourtant été nommé entraîneur adjoint de la réserve de l'ASM en 2019. Mais son club de coeur ne l'a pas gardé plus longtemps que deux ans. "On ne m'a pas proposé de rester, souriait-il l'an dernier pour Le10sport.com. J'ai joué huit ans à Monaco, je connais parfaitement le club et son histoire, j'habite juste à côté... Je pensais qu'on aurait pu m'utiliser pour prendre en main le club de Bruges, par exemple, pour faire la liaison et donner encore plus de sens au projet. Ça me semblait cohérent, logique. Visiblement, ce n'était pas logique pour tout le monde, mais c'est comme ça."

Si Ludovic Giuly parlait de Bruges, c'est parce qu'il s'agit d'un club partenaire de l'ASM. Sur RMC, il concluait lundi soir : "Je ne dis pas que je suis meilleur qu'un autre, mais donnez-moi la possibilité de m'exprimer et d'apprendre." On comprend mieux, aussi, sa petite sortie dimanche soir en direct sur Prime Video, dans la foulée de Thierry Henry qui recalait les avances des Girondins : "Moi j'aime le vin, si 'Titi' ne veut pas, moi je veux bien !"

Vos réactions doivent respecter nos CGU.