Juba Touabi, Media365, publié le dimanche 25 août 2024 à 15h13
Après la défaite de l'Olympique Lyonnais contre l'AS Monaco (0-2), un incident troublant a secoué les observateurs du football français.
Un compte Instagram, prétendant appartenir à Stéphanie Frappart, l'arbitre de la rencontre, a publié un message dénonçant des insultes et menaces, y compris des menaces de mort, reçues après le match. Rapidement, il s'est avéré que ce compte était un faux, entraînant une réaction de la Fédération Française de Football (FFF) et de l'Olympique Lyonnais.
Lyon a également démenti
Stéphanie Frappart n'est pas active sur les réseaux sociaux. Conscients que leurs faits et gestes sont scrutés par les supporters, les arbitres sont souvent absents des plateformes numériques. La 3F a confirmé que le compte en question était une usurpation d'identité et que le message publié était un montage. Laurent Prud'homme, directeur général de l'OL, a également contacté directement Frappart, qui a démenti être à l'origine du message. Cet incident met en lumière les dangers des manipulations en ligne et des fausses informations qui peuvent se propager rapidement.
La Fédération française de football a fermement dénoncé l'usurpation d'identité dont Frappart a été victime, tout en rappelant sa condamnation de toute forme de cyberharcèlement et d'insultes, même si le message en question était faux. La fédération a également rappelé que Stéphanie Frappart n'utilise aucun réseau social et a appelé à la vigilance face aux fausses informations circulant en ligne. Le faux message a été largement relayé sur les réseaux sociaux, suscitant une polémique autour des comportements inappropriés de certains supporters. Bien que le compte soit un faux, les insultes et menaces dirigées contre Frappart sont bien réelles, soulevant des questions sur l'attitude des supporters en ligne et les limites du respect dans le football.