Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 27 novembre 2023 à 17h56
Et c'est un minimum, car nous nous sommes arrêtés à Raymond Domenech en 1989. Ce qui représente tout de même un panel de 17 coachs.
Ce ne sera pas une surprise pour les supporters lyonnais, mais ça ramène tout de même à une époque sacrément lointaine et ça veut malheureusement dire beaucoup : depuis Raymond Domenech en 1989, personne d'autre que Fabio Grosso n'a fait pire pour ses sept premiers matchs sur le banc de l'Olympique Lyonnais. Avec une victoire, deux nuls et quatre défaites, le technicien italien affiche même un bilan inférieur à celui qui allait ensuite devenir le sélectionneur vice-champion du monde en 2006 avec les Bleus, puisque celui-ci avait gagné trois matchs pour quatre défaites (victoires contre Toulouse, Nice et à Metz, défaites devant Marseille, à Nantes, contre Sochaux et à Montpellier). Pour rappel, Grosso a lui perdu à Brest (1-0) et à Reims (2-0) ainsi que contre Clermont (1-2) et Lille (0-2) à domicile, tout en glanant deux nuls face à Lorient (3-3) et Metz (1-1) et sa seule victoire chez dix Rennais (0-1) il y a un peu plus de deux semaines.
Seul Stéphan avait fait pire que Domenech
Sylvinho, symbole a priori le plus évident d'un mauvais début à Lyon ces dernières années, avait lui cumulé deux victoires, trois nuls et deux défaites en 2019. Et dans l'intervalle, Rudi Garcia avait lui pris treize points sur 21 possibles en 2019, Peter Bosz onze points en 2021 et Laurent Blanc dix points en 2022 - contre cinq pour Fabio Grosso, donc, et neuf pour Raymond Domenech ainsi que Sylvinho. Depuis près de 35 ans, seul Guy Stéphan avait fait pire que Raymond Domenech en termes de points après sept rencontres, avec seulement six unités en 1995. Mais c'était toujours mieux que Fabio Grosso...
Depuis 1993, les dix autres entraîneurs des Gones avaient tous atteint au minimum les dix points après sept rencontres : 19 pour Claude Puel en 2008, 17 pour Gérard Houllier en 2005, quinze pour Alain Perrin en 2007, quatorze pour Rémi Garde en 2011, treize pour Bruno Génésio en 2016, onze pour Jean Tigana en 1993, Bernard Lacombe en 1996-97, Jacques Santini en 2000 et Paul Le Guen en 2002, et enfin dix pour Hubert Fournier en 2014.