Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 26 septembre 2024 à 10h08
Battues par la Juventus en barrages aller de la Ligue des champions (1-3), les Parisiennes sont revanchardes avant le match retour jeudi.
Elles sont dos au mur. Dominées la semaine dernière par la Juventus sur sa pelouse en barrages aller de la Ligue des champions (1-3), les joueuses du PSG, demi-finalistes de la dernière édition, vont devoir montrer autre chose au campus de Poissy pour atteindre la phase de poules de la compétition européenne. Et elles feraient bien de s'inspirer de leur prestation de samedi dernier à Montpellier, où elles l'ont emporté 3-1 pour le compte de la 1ère journée de D1. Un score qui leur permettrait d'emmener les Turinoises en prolongation.
Karchaoui : "Je me sentais impuissante"
Absente lors de ces deux rencontres en raison de douleurs à la cheville, Sakina Karchaoui va elle lancer sa saison jeudi, en fin d'après-midi (18h45). Et l'arrière gauche des Bleues est ultra motivée. "Nous sommes déterminées. On sait qu'on n'a pas fait ce qu'il fallait faire au match aller. Je regardais l'équipe et je me sentais impuissante derrière la télé, a-t-elle avoué à PSG TV. Mais aujourd'hui je suis là, présente pour aider les filles et pour remporter ce match. Cette fois, on sera ici à la maison, au Campus, donc on se doit de gagner ce match. On va se donner beaucoup de motivation entre nous et aller chercher cette qualification."
Abriel veut un "scénario de folie"
Son entraîneur, Fabrice Abriel, pense lui surtout "à l'entame de match et au scénario de folie qu'on aimerait créer devant nos supporters qui seront nombreux. Et puis on pense à une fin positive, avec beaucoup de joie partagée." Une issue heureuse à laquelle ne rêve même pas le Paris FC, balayé à domicile par Manchester City la semaine dernière (0-5). Même si la coach Sandrine Soubeyrand espère encore "gommer l'écart. L'an passé, on a pris 4-1 à Chelsea, 4-0 ici chez nous. On est dans les mêmes standards. Il faut aussi se rendre compte qu'il y a, entre les équipes anglaises et françaises, un gap. En tout cas pour le Paris FC."