Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 19 septembre 2024 à 12h57
Battues par la Juventus en barrage aller de la Ligue des champions, les Parisiennes de Fabrice Abriel devront montrer un autre visage pour remonter deux buts aux Turinoises la semaine prochaine.
Demi-finalistes de la dernière édition, les joueuses du PSG pourraient être sorties dès les barrages de la Ligue des champions. Si c'est encore plus mal embarqué pour leurs voisines du Paris FC, balayées à Charléty par Manchester City et quasiment éliminées dès le match aller (0-5), les joueuses de Fabrice Abriel se sont elles aussi inclinées mercredi, sur la pelouse de la Juventus (1-3). Elles ont d'abord été surprises par une ancienne de la maison, la Danoise Amalie Vangsgaard, qui a ouvert le score, à la limite du hors-jeu, dès la 7e minute. Et si Thiniba Samoura a rapidement égalisé d'une frappe en pleine lucarne (12e), les Turinoises ont repris l'avantage peu après la demi-heure de jeu grâce à Sofia Cantore (34e), qui a au passage infligé un petit pont à la nouvelle recrue parisienne Griedge Mbock. Avant qu'Hanna Bennison n'aggrave la marque depuis le point de penalty en seconde période (61e).
"Sentir la naissance d'un groupe"
Des Parisiennes qui débutaient leur saison, au contraire de leurs adversaires. Et cela s'est vu, comme l'a ensuite expliqué leur nouvel entraîneur au micro de la chaîne du club. "La Juve a déjà bien entamé sa saison, on a senti qu'elles avaient plus de repères, a réagi Abriel, arrivé à l'intersaison et qui a déjà conquis son attaquante star, Marie-Antoinette Katoto. Malgré tout, on a réussi à revenir au score et puis c'est vrai qu'elles nous ont imposé un rapport de force avec un marquage individuel et une structure difficile à bouger." Et il veut maintenant "répondre collectivement à ce grand défi", en remontant deux buts jeudi prochain au Campus de Poissy. D'ici-là, ses joueuses auront débuté le championnat, puisqu'elles se déplacent à Montpellier samedi soir (21h) dans le cadre de la première journée de D1. "Ça va vraiment montrer si on est ensemble et combien de temps on va mettre pour inverser les situations. Et si on le fait rapidement, on va sentir la naissance d'un groupe, et c'est ce qu'on recherche aussi", conclut l'ancien milieu de terrain.