Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le vendredi 03 mars 2023 à 09h57
Poussée vers la sortie, Corinne Diacre n'envisage pas de démissionner de son poste de sélectionneuse de l'équipe de France.
La crise couve chez les Bleues. Plusieurs joueuses se sont mises en retrait de l'équipe de France à quelques mois de la Coupe du Monde, mécontente du mode de fonctionnement actuel symbolisé par Corinne Diacre, la sélectionneuse. Wendie Renard, la capitaine multi-titrée en club à Lyon, a lancé le mouvement en publiant un message fort sur les réseaux sociaux. Puis elle a été rejointe par Marie-Antoinette Katoto, Kadidiatou Diani, deux autres cadres chez les Françaises, et Perle Morroni. Elles ne reviendront pas tant qu'il n'y a pas du changement et cela est forcément problématique à l'approche de la grande échéance du Mondial, une compétition où les Bleues n'ont jamais dépassé les quarts de finale.
Diacre veut faire la Coupe du Monde
Corinne Diacre pose problème et cela n'est pas nouveau. Il y avait déjà eu du grabuge mais l'ancienne défenseuse était finalement restée en poste, forte du soutien de Noël Le Graët, alors président de la Fédération Française de football. Mais ce dernier a démissionné mardi et il n'est donc plus le patron de la première fédé de France. Le sort de Diacre sera décidé le 9 mars par le Comité exécutif de la FFF dont le président est désormais Philippe Diallo. « Le Comex a décidé de confier à un petit groupe de travail le soin d'examiner de manière approfondie cette question pour rendre ses conclusions au prochain Comex, qui aura lieu le 9 mars », a expliqué Ernest Borghini, l'un des membres du Comex, mardi. Quatre personnes seront en charge du dossier : Marc Keller, Jean-Michel Aulas, Laura Georges et Aline Riera. Diacre sera-telle poussée vers la sortie ?
Diacre sous contrat jusqu'en août 2024
En attendant la décision du Comex, la technicienne ne veut pas partir. Elle n'envisage pas de démissionner selon les informations de Canal +, délivrées jeudi soir. D'après la chaîne cryptée, Corinne Diacre compte bien poursuivre l'aventure et s'asseoir sur le banc des Bleues lors de la Coupe du Monde en Australie et en Nouvelle-Zélande (20 juillet - 20 août). Elle dirige l'équipe de France depuis août 2017 et son contrat court jusqu'en août 2024, après avoir prolongé en août 2022. Un licenciement pourrait coûter assez chez à la FFF selon quelques indiscrétions puisqu'elle percevrait 400 000 euros par an. L'instance devrait alors lui verser 600 000 € en cas de départ prématuré.